S’il y a une collectivité vers laquelle tous les yeux
devraient se tourner en ce moment, non pas pour s’ébaubir, mais pour analyser
la situation réelle, c’est bien la Communauté de Communes du Sénonais (CCS).
En digne émule de Nicolas Sarkozy et de Marie-Louise Fort, Gilles
Pirman emmène les comptes vers le rouge flamboyant. Et avec la méthode :
un vote du budget en hyper accéléré, quelques jours seulement après un Débat
d’Orientation Budgétaire à classer dans les annales du flou artistique.
Gilles Pirman a eu l’aplomb, en 2012, d’accuser ceux qui
avaient pris le thermomètre, pour montrer l’ampleur des déficits qu’il avait
accumulé, d’être responsable de la hausse des taux d’imposition (+23%). N’ayant
donc aucun reproche à se faire, il s’apprête à reproduire allégrement (et
impunément ?) ses erreurs de gestion, simples à résumer : aucune
maîtrise des dépenses.
A l’examen du projet de budget pour 2014, la CCS est
exsangue : malgré la hausse de la fiscalité de 23% en 2012 -plus d’un
million de recettes supplémentaires par an-, malgré l’apport supplémentaire de
2,5 million en fiscalité et en dotations grâce à l’entrée des nouvelles
communes, ce budget n’est équilibré que grâce au transfert vers les communes de
la contribution au SDIS (service incendie), cette diminution de charges n’autorisant
dans ces circonstances, vous l’aurez compris, aucun transfert de fiscalité vers
lesdites communes.
Mais il se trouve que la CCS n’est pas près de transférer la
contribution du SDIS aux communes car elle détient historiquement la compétence
incendie et secours, ce que Monsieur Pirman ne devrait tout de même pas
ignorer.
Conclusion ?
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