mercredi 11 septembre 2013

NOUVELLE ALLIANCE MAJORITAIRE A SENS : POURQUOI AUGMENTER DE 10% SES INDEMNITES ?

"On arrive avec cette délibération à l’heure de vérité.
On avait bien compris que ce qui vous intéressait dans votre putsch c’était de récupérer vos indemnités.
Certes mais que de contradictions : la crise vous autorisait en juillet dernier à demander une forte diminution des indemnités de l’équipe en place.
Aujourd’hui, la crise semble résolue, du moins à Sens, puisque, cette fois pour votre équipe, vous proposez rien moins qu’une augmentation de 7% par rapport aux indemnités du maire et des adjoints.
Les Sénonais en difficulté qui sont le fond de commerce de vos discours à longueur de conseil, sans que l’on comprenne bien ce que vous faîtes pour eux, apprécieront cette évolution que rien ne justifie, à moins que ce soit un niveau de compétence ou une capacité de travail que nous n’aurions pas notés ?

Je pense qu’il faut être cohérent, logique et juste.
Pour les quelques mois qui restent, je vous propose de revoir votre copie et de nous proposer à un prochain conseil quelque chose de plus en adéquation avec vos discours, autant pour les élus qui sont ici que pour les Sénonais."

Voici le discours des élus d'opposition qui a dissuadé les élus UMP d'accorder cette augmentation aux élus de droite UDI et des proches du 1er fédéral socialiste de l'Yonne qui constituent la nouvelle majorité à Sens.

Daniel Paris, conseiller municipal d'opposition


lundi 2 septembre 2013

VOTE UMP EN FAVEUR D'UN PROCHE DU 1er FEDERAL PS DE L'YONNE : REACTIONS...

Après une longue période de déstabilisation, de désinformation, aboutissant à la démission de Daniel Paris, voici venu le temps du dénouement,  avec l’élection d’un nouveau maire, Michel Fourré.
Michel Fourré, trop clairement élu grâce aux voix de Claude Vivier et de l’UMP, voilà enfin révélé au grand jour le sens du psychodrame joué au conseil municipal depuis le début du printemps : éliminer de la scène électorale de 2014 une équipe qui, en réalisant ses projets, était en route pour les prochaines élections.
Le vote à bulletin secret a autorisé certains à faire le contraire de ce qu’ils avaient annoncé et à ne pas affronter leurs responsabilités. Mais les comptes sont là. Ainsi est écartée Francine Weecksteen,  qui était à l’évidence une candidate très crédible pour assumer les fonctions de maire jusqu’à la fin de ce mandat et pouvait inquiéter ceux qui regardent déjà vers les prochaines municipales. 
Quant aux accusations encore proférées à ce dernier conseil sur nos projets qui auraient mis en péril le budget de la ville, il est très regrettable qu’un organe de presse ait pris à son compte de telles contre vérités. L’apaisement que prônent les journaux locaux devrait s’appliquer à eux-mêmes en gardant le sens de la mesure et en évitant le parti pris.
Ce sont cinq ans de travail dans tous les domaines pour améliorer cette ville qui ont été brutalement interrompus avec, ironie de l’histoire, une recherche immédiate, toute honte bue, du nouvel exécutif Fourré pour tenter de s’attacher les compétences de l’équipe qu’ils ont voulu démolir.
Nul doute que les Sénonais sauront se souvenir de ce 30 août et de l’attitude scandaleuse de ceux qui un jour prochain brigueront leurs suffrages, sans avoir assumé au grand jour le choix du maire qu’ils ont fait pour la ville.  
Dans toute cette affaire, il y aura eu les exécutants, dont certains bien inconscients, et puis ceux qui tirent les ficelles : un théâtre de marionnettes où les auteurs metteurs en scène se moquent totalement de l’intérêt du public.

Dominique Lapôtre, Alexandra Lenain, Marie-Paule Chappuit

Conseillères municipales

dimanche 1 septembre 2013

BIG BANG MUNICIPAL ET NOUVELLE MAJORITE

COMMUNIQUE DE PRESSE

Depuis le vendredi 30 août, les sénonais ont un nouveau maire. Michel Fourré a-t-il osé fêter sa victoire, celle des petits arrangements minables qui font tant pour le discrédit de la politique auprès de nos concitoyens ? Je l’ai dit et répété ces derniers mois, les élus issus de partis traditionnels l’UMP, l’UDI et le PS n’ont jamais supporté qu’un candidat indépendant d’esprit, issu d’une famille plus modeste que la leur, le PRG en l’occurrence, leur emprunte ce qu’ils considéraient comme leur jouet, la mairie de Sens.
Fous de rage, aveuglés par leur désir brûlant d’assouvir leurs ambitions personnelles, quitte à mettre le développement de la ville en péril, ils ont donc été capables de bloquer le budget, puis de s’allier contre nature, pour récupérer leur joujou plus tôt que prévu. Personne n’est dupe de leur manœuvre, qu’ils n’ont même pas le courage de reconnaître. Est-elle si honteuse ?
Les chiffres, eux, sont indiscutables. Les élus de l’UMP avaient juré qu’ils ne prendraient pas part au vote. Certains d’entre eux ont pourtant voté en faveur de Michel Fourré, comme les élus de l’UDI d’ailleurs. Pourquoi n’assument-ils pas publiquement ce choix ? Estiment-ils n’avoir aucun compte à rendre aux sénonais ? On n’arrête pas le progrès. Nous voici donc revenus au temps de la quatrième république où le président était élu par le parlement...
Qu’on ne s’y trompe pas. Ce n’est pas un homme aigri qui a rédigé ces lignes. Au contraire. Une extrême sérénité m’habite désormais, tant la mascarade jouée vendredi soir a réhabilité mon action et mon équipe. J’ai dénoncé toutes ces tentatives de déstabilisation dont j’ai été l’objet et l’on m’a fait passer pour le paranoïaque que je ne suis pas. J’ai pris des coups mais j’ai fait front, persuadé que l’intérêt de Sens et des sénonais passait bien avant les querelles ridicules dans lesquelles on a voulu m’entraîner.
Placé dans l’impossibilité d’assumer mes fonctions, confronté aux blocages intempestifs et irraisonnés de l’opposition de droite et surtout de gauche qui s’était constituée, je n’ai pensé une fois de plus qu’aux sénonais et j’ai donc pris mes responsabilités en démissionnant de mon poste de maire, quand d’autres qui se reconnaîtront luttaient pour défendre leurs petites prérogatives, leurs indemnités d’élus et les avantages qui s’y rattachent.
Pendant des mois, l’opposition a voulu faire croire que c’est ma personnalité qui dérangeait. Trop autoritaire, trop fantaisiste, trop ceci, trop cela… Mes amis et moi avons proposé Francine Weecksteen comme relais jusqu’aux prochaines élections du printemps prochain. Aucune de nos treize voix ne lui a manqué. Au second tour, celle de Marie-Noëlle Lehodey se serait également portée sur son nom. Mais il n’y a pas eu besoin de second tour en raison des petites combines que chacun connaît désormais.
Michel Fourré qui a fait son entrée au Conseil municipal de notre ville en profitant du succès de la liste que je défendais en mars 2008, est un maire sans aucune légitimité, qui ne dispose d’aucune marge de manœuvre pour appliquer une politique. Sa position plus que fragile ne présage rien de bon pour Sens et les sénonais ces prochains mois, j’en ai bien peur.
Fidèle à mes engagements, j’ai appliqué mon programme et mes idées. Bien entendu, je n’ai pas tout bien fait. J’ai notamment commis des erreurs de casting. Mais le bilan de mon équipe est bon. Et je n’ai aucune difficulté à me regarder dans une glace. Désormais, c’est dans un autre rôle, celui de conseiller municipal, que je vais m’intéresser à la vie de notre Cité. Je préfère largement être à ma place qu’à celle de Michel Fourré, ses amis d’hier et ceux d’aujourd’hui qui, soyons en certains, ne le seront déjà plus demain.

Daniel Paris
conseiller municipal d'opposition