lundi 29 avril 2013

67ème anniversaire de la libération des camps de concentration


Mesdames et Messieurs les anciens combattants, les déportés, les résistants,
Mesdames, Messieurs les élus,
Mesdames, Messieurs,

 Quelques années après la fin de la Seconde Guerre mondiale, le Parlement a adopté, le 14 avril 1954, une loi qui établit le dernier dimanche d'avril comme étant "Journée nationale du souvenir des victimes et des héros de la déportation". 
Ainsi, la République française a-t-elle décidé d'honorer la mémoire des victimes de la déportation, en particulier des déportés de France dans les camps de concentration ou d'extermination nazis.
Dans leur message adressé à la nation  et plus particulièrement aux générations nouvelles, les déportés nous mettent en garde. Ils nous rappellent « que c’est surtout dans les moments de crise que resurgissent les discours antidémocratiques, xénophobes, racistes et antisémites… ».
Il est donc essentiel que nous puissions toujours nous souvenir de cette mécanique infernale qui conduisit Hitler au pouvoir en 1933. Mécanique infernale qui aboutit à la stigmatisation de pans entiers de la société : Juifs, homosexuels, francs-maçons, communistes, trisomiques, peu à peu marginalisés, internés, déportés, exterminés.
Mauthausen en Autriche, Oswieczim en Pologne, Struthof en France, ce qui aurait dû être et rester le nom de charmants petits villages ruraux ou de lieux dit, est devenu le synonyme – et malheureusement, ils sont nombreux -  des pires atrocités que notre civilisation ait été capable de commettre : la planification de l’asservissement et de la mort de millions d’êtres humains.
Il est encore très difficile aujourd'hui d'établir un bilan précis de la déportation. Cependant les estimations qui résultent des recherches historiques les plus récentes sont effroyables :
Les camps de concentration ont reçu, de septembre 1939 à janvier 1945, 1 650 000 déportés (résistants, politiques, raflés, droits communs), en majorité des hommes, et 550 000 d'entre eux, c'est-à-dire un tiers, n'ont pas survécu à la déportation.
Dans les camps d'extermination, de 1941 à 1945, sont morts 3 000 000 de Juifs, 220 000 à 250 000 Tziganes ainsi que 100 000 malades mentaux.
Et si on ajoute aux Juifs morts dans les camps, les 800 000 morts par suite de la ghettoïsation et des privations, ainsi que les 1.300.000 morts sur le front de l’est par exécution en plein air par les Einsatzgruppen, le bilan global du génocide dépasse les 5 000 000 de morts. Le monde du Shtettel est mort, la culture yiddish, naguère si florissante, est passé du vivant au souvenir des musées.
En France on estime à plus de 150.000 le nombre des déportés dans les camps de concentration ou d'extermination nazis au cours de la Seconde Guerre mondiale.
Parmi eux, 80.000 victimes de mesures de répression (principalement des politiques et des résistants, c'est-à-dire clairement des communistes, des socialistes, des gaullistes) et 75.000 juifs, victimes des mesures de persécution touchant également 15.000 Tsiganes. Au total, disparurent plus de 100.000 déportés.
La machine de guerre nazie et de ses collaborateurs zélés du gouvernement de Pétain butta néanmoins sur la résistance passive du peuple français qui refusa dans son immense majorité cette monstruosité. Grâce à cette résistance passive et active, la communauté juive de France fut épargnée à 80%. 
Aussi, en ces temps de crise, il nous faut nous rappeler que la montée des Nationalismes entre les deux guerres a été fortement alimentée par les difficultés économiques sans précédent que connut l’époque. Alors que seul dans le monde l’Europe plonge dans l’abîme, tournons-nous vers nos dirigeants et vers Bruxelles pour leur rappeler que l’appauvrissement général des pays européens nous conduit dans le gouffre, et que le racisme, la haine, la délinquance, sont le plus souvent le fruit du chômage, de la misère, du déclassement social.
À mesure que le temps passe, les survivants, revenus de l'enfer des camps de la mort, sont de moins en moins nombreux. Ils sont les témoins vivant d'une époque de l'histoire que nous ne voulons pas revivre.
Je remercie profondément, Jean Maurice, résistant dans la Sarthe en 1942 au sein du réseau britannique SOE (Special Operations Executive) qui a évoqué hier au CEREP ce quotidien douloureux et cette infortune qu’il a partagé avec de nombreux résistants sénonais  - Léon Verny, Alfred prieur, Pierre Castets, Jorge Semprún - croisés lors de sa déportation aux camps de concentration de Buchenwald puis de Dora.
Avec lui, il est important de perpétuer le souvenir de ces hommes courageux qui ont risqué leur vie, et l'ont parfois sacrifiée, pour sauver d'autres êtres humains et que leur exemple honore l'humanité tout entière.
A notre génération désormais d'entretenir la flamme du souvenir et de faire en sorte que sa lumière éclaire notre propre existence.
C'est à nous de préserver les générations futures des messages porteurs de haine, d'exclusion, de racisme pour qui les chambres à gaz ne sont qu'un détail de l'Histoire.
Au nom de tous les  Sénonais, nous entendons l’appel à la vigilance, au respect de l’être humain, de sa dignité et du droit à la différence lancé par les déportés (*message rédigé en 2013 conjointement par les fédérations des déportés).
Je vous remercie de votre attention.

dimanche 28 avril 2013

Inauguration du Pôle Gastronomique


Monsieur le Sous-préfet,

Madame le Député,

Monsieur le Président du Conseil Général,

Madame la Vice-Présidente du Conseil Régional de Bourgogne,

Monsieur le Président de la Communauté de Communes du Sénonais, 

Mesdames et Messieurs les élus,

Monsieur le vice-président de la Chambre d’agriculture, 

Monsieur le Président de la Chambre de Métiers et de l’Artisanat,

Monsieur le vice-président du commerce à la CCI

Mesdames et Messieurs les chefs d’entreprise,

Mesdames et Messieurs les artisans et commerçants,

Mesdames, Messieurs,

Cher invité d’honneur, Cher Hervé De Romémont, et plus largement les moulins et la famille Dumée,

 
Je tiens à vous saluer au nom de tous les Sénonais et vous remercie de votre investissement au sein de cette manifestation.

Indéniablement, cette foire 2013 va porter votre empreinte et celle de vos illustres prédécesseurs - Les Moulins Dumée, une entreprise familiale créée à Sens en 1870.

Je tiens plus particulièrement à rendre hommage à Gérald Dumée ici présent qui a présidé à la destinée de l’entreprise durant plusieurs décennies et sa fille, Florence, votre compagne, qui est tout autant investi dans la vie du moulin puisque elle est la garante de l’identité et de l’image de l’entreprise (marketing, foire, communication….).

Je souhaite aussi saluer l’ensemble de vos collaborateurs, dont beaucoup sont présents aujourd’hui. Je sais que vous avez à cœur de partager avec eux l’honneur d’être les invités de la Foire. Avec vous, nous avons réussi à monter un fournil sur le stand gastronomique de la Ville de Sens.

Durant la tenue de notre manifestation, vos boulangers fabriqueront du pain sur le stand gastronomique de la ville. L’odeur si douce du pain chaud ne manquera pas d’attirer les chalands. Comme une invitation à venir découvrir ce stand qui, au fil des années, a pris de l’ampleur et de la surface, faisant aujourd’hui référence sur la foire.

Nous pouvons nous enorgueillir de bénéficier d’un stand entièrement réalisé par les services municipaux, à la hauteur de notre manifestation. Je tiens ici à remercier tous les agents de la ville qui participent tous à leur niveau à la réussite de cet événement, et plus particulièrement les services techniques, et les agents du service des relations publiques - qui ont pensé, conçu et réalisé ce stand.

La recette du succès de la foire est comme toujours en cuisine ou en boulangerie, liée à la qualité des ingrédients que l’on utilise. Cette même règle, vous l’appliquez également depuis très longtemps au sein de votre entreprise.

L’un des secrets de la réussite des Moulins Dumée, au-delà de la qualité des hommes, réside dans la commercialisation des farines de blé, pour le pain et pour l’industrie, issues de l’agriculture raisonnée développée par la Coopérative Céréalière du Nord de l’Yonne : la Capserval. Et ceci, bien avant que les questions de traçabilité et de production alimentaire respectueuse des consommateurs alimentent les colonnes de nos journaux. Un choix qui a permis de répondre depuis très longtemps aux souhaits des consommateurs soucieux de qualité et de respect de l’environnement. 

Enfin, les moulins Dumée ont toujours su proposer une variété de produits et d’assemblages de céréales - comme cela se pratique pour les meilleurs crus de nos terroirs viticoles. Aux côtés de la blonde de pain, la sensation, la craquante, la sanfaçon sont des pains autant appréciés par les boulangers et leur clientèle.

Je souhaiterais citer le leitmotiv de votre entreprise : « La modernité dans le respect de la tradition » qui n’est pas sans rappeler un bon mot d’Edouard Herriot, un Radical de la grande époque : « La tradition, c'est le progrès dans le passé ; le progrès, dans l'avenir, ce sera la tradition. »

Enfin, je souhaite remercier Gauthier Pajona qui, bénévolement, organise et anime le stand gastronomique de la Ville aux cotés des agents municipaux durant les 6 jours de la foire. Intarissable sur l’art culinaire, Gauthier ne se contente pas de goûter, il partage. C’est un talentueux conteur qui au fil des anecdotes qu’il égrène avec force et conviction, aiguise notre appétit. Et cela tombe bien puisque de nombreuses dégustations seront proposées durant toute la foire sur ce stand. 

Je vous donne d’ailleurs rendez-vous à 17 heures, en fin d’après-midi, pour la remise des Brennus qui récompense les bons crus.

Durant la Foire se succéderont sur le pôle gastronomique les ingrédients d’un succès annoncé.

C’est donc avec un réel bonheur et honneur que nous mettrons à profit le formidable outil de promotion qu’est la Foire au service de vos produits d’excellence.

 Au nom des tous les Sénonais, je vous remets la médaille d’honneur de notre cité.

Merci et bravo à vous, et je vous invite à la dégustation d’un produit de terroir : le cidre du pays d’Othe.

Inauguration de la 86ème foire de Sens


Monsieur le Sous-préfet,

Madame le Député,

Monsieur le Président du Conseil Général,

Madame la Vice-Présidente du Conseil Régional de Bourgogne,

Monsieur le Président de la Communauté de Communes du Sénonais, 

Mesdames et Messieurs les élus,

Monsieur le vice-président de la Chambre d’agriculture, 

Monsieur le Président de la Chambre des Métiers et de l’Artisanat,

Monsieur le vice-président du commerce à la CCI,

Mesdames et Messieurs les chefs d’entreprise,

Mesdames et Messieurs les artisans et commerçants,

Mesdames, Messieurs,

Cher invité d’honneur, Hervé de Romémont,

 
C’est toujours un immense plaisir pour moi que de me retrouver parmi vous pour l’inauguration officielle de cette 86ème édition de la foire de Sens.

La foire de Sens est un événement qui me tient particulièrement à cœur.

Depuis sa création, cette manifestation est un moment privilégié de fête et de bonne humeur qui contribue fortement au dynamisme de notre cité. Les retombées économiques pour notre ville sont importantes et, plus que jamais, attendues dans cette période de crise.

Depuis quatre ans, la municipalité a souhaité renforcer l’identité sénonaise et bourguignonne de la foire, l’une des dernières foires ouvertes, donc gratuite pour tous. En associant les industriels, les restaurateurs, les producteurs et les artisans locaux, la Ville a réussi à insuffler un nouveau dynamisme et un coup de jeune à cet évènement. Les invités d’honneur des deux dernières éditions, Fabien Pairon, Meilleur Ouvrier de France, et les fromages Lincet illustrent cette proximité que la Ville de Sens souhaite entretenir avec le territoire du Nord de l’Yonne et ses habitants (au-delà des clivages communaux….).

Un plaisir auquel se mêle une réelle fierté tant cette manifestation est ancrée dans notre culture sénonaise comme peuvent l’être les plus emblématiques monuments de notre ville.

Cette édition met à l’honneur une très ancienne entreprise sénonaise, représentative de notre patrimoine industriel. Ses imposants - pour ne pas dire monumentaux  -  bâtiments dominent depuis plus d’un siècle le carrefour des boulevards du Maréchal Foch, Winston Churchill et des Castors. Vous le devinez si vous ne le savez pas déjà, la Ville de Sens a souhaité rendre hommage aux Moulins Dumée, représentés, ce jour, par Hervé de Romémont, président du Directoire.

Prochainement, cette entreprise se développera, s’agrandira, non loin de Sens, à Gron, sur ce port fluvial qui nous ouvre au monde. Aussi, avant que les établissements Dumée quittent définitivement le centre-ville, je souhaitais  affirmer une fois pour toute et avec force notre attachement à cette entreprise familiale qui existe depuis 1870 et lui rendre hommage. Courant 2015, soit 145 ans après sa création, la société installera une toute nouvelle unité de production  - un moulin ultra moderne - pour assurer et pérenniser son activité et rester l’un des fleurons de nos entreprises du secteur agro-alimentaire du Nord Sénonais.

 Aussi, quoi de mieux pour célébrer cette minoterie que le retour des moissonneuses batteuses sur la Foire de Sens et sur le stand de la Chambre d’agriculture!

Depuis un demi-siècle, la culture des céréales n’a cessé de se développer, de se moderniser, de se renouveler sur notre région. Je tiens à saluer, dès à présent,  le président de la CAPS-Serval et de la Chambre d’Agriculture de l’Yonne : Etienne Henriot.

La synergie entre les Moulins Dumée et la Coopérative Agricole est exemplaire et constitue indéniablement la clé de la réussite économique de ce secteur d’activité sur notre territoire.

Comme les établissements Dumée, la Foire de Sens est le résultat de la transmission d’une tradition qui, aujourd’hui fait la force de cette manifestation.

Elle est la parfaite illustration d’une réussite économique issue d’intérêts partagés par la ville de Sens et sa campagne. Cela a pour moi valeur d’exemple. 

Lucien Cornet, maire radical de Sens et les membres du conseil municipal seraient certainement honorés de voir, 91 ans après, que nous continuons avec la même énergie à mettre en avant la campagne Sénonaise. Les enjeux changent, en 1922,  la création d’une « Foire Nationale de Machines et Instruments Agricoles » devait pallier au manque de main d’œuvre au lendemain de la Grande guerre. Aujourd’hui, cette même campagne vient soutenir le dynamisme économique d’un bassin d’emploi qui n’échappe pas aux conséquences de la crise et défend une identité bourguignonne face à une région parisienne de plus en plus présente.

Aussi, plus qu’un thème, la gastronomie et le terroir deviennent un axe fort qui fixe l’identité de notre manifestation. Cette dernière, anciennement agricole, devient la vitrine de nos savoir-faire et terroirs icaunais, et pas seulement en matière de vin. Cette identité est le fer de lance de l’attractivité de notre territoire. La foire résume parfaitement la richesse et la spécificité de notre pays sénonais. Du moins, depuis 4 ans, c’est ce à quoi nous nous sommes attachés avec les quelques 80 agents municipaux qui œuvrent quotidiennement sur la foire et que je remercie ici, à l’instar de l’ensemble des agents de la ville, qui, tous, à leur niveau, contribuent au succès de cet événement.

Aujourd’hui, la foire de Sens montre, avec éclat, son importance économique même en ces temps de crise.

La présence des 380 exposants, industriels forains compris, et la fréquentation des quelques 200 000 visiteurs témoigneront une fois de plus  de la vitalité économique du Nord de l’Yonne. Comme j’ai déjà pu l’affirmer, je pense que nous devons aujourd’hui nous interroger sur les relations que nous pouvons établir entre notre agglomération, nos industries, notre campagne et les communes environnantes.  Et ce d’autant que nous nous apprêtons à accueillir 10 communes supplémentaires au sein de notre communauté de communes. Nous devons aujourd’hui élargir notre horizon communal qui n’est plus l’échelle adéquate pour répondre aux défis économiques et aux enjeux de territoire de demain.

Aussi, durant ces 6 jours de foire, vont se succéder sur le stand de la Ville de Sens de nombreux professionnels venant de l’ensemble du bassin Sénonais.

Je suis intimement persuadé que l’intérêt général passe par notre capacité à dépasser les rivalités, attisées par la crise économique, entre les communes et les différents échelons des collectivités territoriales.  La présence de nombreux élus montre à l’évidence le rôle fédérateur de la foire de Sens.  Au fil des éditions, le conseil municipal et moi-même nous sommes attachés à ne pas dénaturer une manifestation vivante et animée, emblématique de la qualité de vie que l’on trouve sur notre département.

Bonne foire à toutes et à tous !

 

samedi 27 avril 2013

Inauguration de la fête foraine


Cher président de la Foire, Cher Chris Lamoureux,

Merci à vous, les industriels forains, pour  votre  fidélité à notre Ville. Sens peut s’enorgueillir de bénéficier d’une des plus belles fêtes foraines de France.

Nous avons le plaisir, cette année, d’inaugurer cette fête en présence de la reine  de la Fête foraine 2012, Carla Gillot. Sa jeunesse et son sourire incarnent à la fois la continuité et le sens de l’accueil des forains, ainsi qu’une invitation à la fête, à l’amusement, à la légèreté. Et en ces temps d’inquiétudes et d’incertitudes économiques, c’est certainement au cœur de la fête foraine que nous allons tous pouvoir oublier, le temps d’un tour sur la chenille de la Famille Lambert, les vicissitudes du quotidien. La diversité des métiers et les nombreux manèges à sensation, pour certains entièrement nouveaux, témoignent de la vitalité de cette manifestation qui sait, au fil de temps, rester populaire.

Saviez-vous que la fête foraine apporte la dimension festive à la foire de Sens depuis pratiquement les débuts de la création de celle-ci. C’est à dire 1847…

Demain, lors de l’inauguration, ce sera l’occasion de rendre hommage à une troisième institution sénonaise familiale toujours aussi jeune bien que née au XIXème siècle : les Moulins Dumée. Au même titre que la Foire et les plus emblématiques monuments de notre ville, la fête foraine fait partie du patrimoine sénonais. Inaugurer un patrimoine si vivant et si festif est pour moi une joie que je veux partager avec le plus grand nombre de Sénonais.

Cette année, nous avons le plaisir d’être accompagnés des prédécesseurs de Chris Lamoureux, Bruno Coppier et Steeve Monnier, deux anciens présidents de la fête foraine de Sens. Afin de les remercier de leur implication, je leur remettrai, tout à l’heure, des moulages de nos musées.  Ainsi, pourront-ils emmener avec eux une partie de ce patrimoine sénonais que j’espère ils considèrent un peu à eux aussi, au gré de leur tour de France.

Longue vie à la foire de Sens, merci à tous et bonne fête.