mercredi 28 novembre 2012

Inauguration de la rue Alsace-Lorraine

J’ai l’immense plaisir aujourd’hui d’inaugurer un projet exemplaire, et ce à plusieurs titres.

D’abord, je souhaite souligner l’état d’esprit qui a abouti au renouveau de cette rue. Ensemble, avec les commerçants, les habitants et les services de la ville, nous avons fait un choix audacieux : celui de privilégier le piéton sur l’automobile.
Un choix qui, au vu du résultat et de la satisfaction des usagers qui fréquentent cette rue, est désormais une évidence. Mais aménager une zone de rencontre, en sens unique, dans une rue commerçante, sur un axe important de circulation automobile, a été un véritable défi. Si la concertation n’avait pas été au cœur du projet, probablement ce dernier n’aurait pas été aussi abouti.
Au cours de ce chantier, nous avons acquis une méthodologie qui s’appuie sur une collaboration au quotidien de la population via le conseil de quartier, les commerçants, les agents des services techniques de la ville et les nombreux ouvriers de l’entreprise chargée des travaux.
Nous nous étions engagés à finir les travaux avant le début des festivités de Noël afin de gêner le moins possible l’activité commerciale. La collaboration exemplaire entre les différents intervenants sur ce chantier a permis de terminer les travaux deux semaines avant l’échéance. Je tiens à saluer le sérieux de l’entreprise Colas et l’implication des agents municipaux en charge du suivi du chantier (Christine Boscher, Alain Granier et Dominique Ballu).

Enfin, et c’est pour moi une très grande satisfaction, je tiens à saluer l’initiative des commerçants de la rue qui ont su se structurer et donner naissance à une très dynamique association de l’espace commercial de la Madeleine. Aujourd’hui, j’ai la conviction que la ville a réalisé un investissement judicieux de 323 000 €  en réaménageant cette rue en zone de rencontre.
Une dynamique commerciale est enclenchée et je peux assurer Jacky Boyer, le président de cette nouvelle association, du soutien de la municipalité. Votre démarche à valeur d’exemple, votre réussite sera celle d’une ville qui cherche à se renouveler, à innover.
Je conclurai en rappelant que cette réalisation est emblématique de la volonté de la municipalité d’instaurer le dialogue et d’apaiser la ville. C’est ce choix politique qui nous amène, aujourd’hui, à inaugurer un projet imaginé par des commerçants et des habitants depuis plusieurs années déjà.

mardi 27 novembre 2012

Remise de la médaille de la ville à Jacques Laplanche

Jacques Laplanche œuvre depuis de très nombreuses années au service des autres. Et bien qu’il soit à la retraite, aujourd’hui encore,  nous avons de multiples occasions de le croiser. Comme m’en a témoigné dernièrement l’un des photographes (Philippe B.) de la ville qui couvrent les évènements qui se déroulent sur notre cité :  « pratiquement, on ne passe pas une semaine sans croiser jacques. »    
En effet, c’est un retraité extrêmement dynamique.
A de nombreuses associations  dont le sporting moto club de Sens ainsi que le club de motocycliste de la police national Bourgogne Franche-Comté, il fait bénéficier de ses compétences multiples : tour à tour commissaire sportif, directeur de course enduro, commissaire de piste.
A d’autres associations comme l’Amicale Franco-Portugaise, Anim’Arênes, il amène sa bonne humeur, son sens du relationnel et son esprit d’équipe.
Symbolique du don de soi, il a même fait plus de 200 dons à l’établissement Français du Sang.
Dans l’avis de motivation concernant l’attribution de la médaille d’honneur de la ville de Sens,  Jacques Laplanche y est décrit comme « vecteur moteur incontournable des associations auxquelles il appartient, apprécié des élus – c’est le cas- et des personnalités, archétype du bénévole associatif et figure emblématique sénonaise, il mérite sans conteste la reconnaissance de ses engagements et du travail accompli. »
C’est donc avec un immense plaisir que je décerne, au nom du conseil municipal, à Jacques Laplanche la médaille d’honneur de la ville de Sens.

lundi 26 novembre 2012

30 ans de radio STOLLIAHC

Dans le paysage associatif sénonais, votre association tient une place particulière. Au-delà de la raison qui fait sa notoriété, je souhaite, aujourd’hui, rendre hommage aux qualités de tous les bénévoles et dirigeants de cette association  qui ont su conserver tout au long de ces années un état d’esprit propice à son développement. Aujourd’hui votre association est un acteur incontournable de la vie locale.

En premier, je me permettrai donc de souligner votre esprit d’initiative.
Si au lendemain de l’élection de François Mitterrand, vous étiez parmi les premiers à saisir l’opportunité de la libération des ondes, c’est avant tout, comme le stipule entre autres votre projet éditorial, la volonté de « donner la parole aux Sénonais » qui va installer durablement votre association sur notre cité. Bien avant l’heure, vous avez permis aux habitants de cette ville de se faire entendre par l’intermédiaire de vos ondes, et ceux-ci à partir d’un garage à vélo.
Bravo…

Je remarque que votre sens aigu de l’initiative se double ici d’un esprit visionnaire.
D’ailleurs, ce sont bien les mêmes bénévoles qui dès 1982 en créant le "Football « cloube » de Sens-Chaillots" sont à l'origine de la création du Tournoi Sans Frontière, manifestation emblématique et incontournable qui se déroule sur notre commune tous les ans et dont la notoriété dépasse de beaucoup les limites du quartier dans lequelle elle vit le jour.

Enfin, je tiens à saluer votre esprit d’indépendance qui va vous conduire à animer tout au long de l’année notre ville pour trouver les ressources  financières nécessaires. Votre esprit pugnace se traduit aujourd’hui par d’innombrables manifestations.  J’évoquerai pêle-mêle : le vide-greniers de la Ballastière, le Bric à brac des promenades, les marchés du livres, des collectionneurs, le salon du mariage, le marché des potiers.
Votre longévité et votre dynamisme sont aussi certainement liés à la fidélité des bénévoles, dont beaucoup sont présents depuis la première heure et parmi nous ce soir.
Enfin, gage de la stabilité de votre association, tout en étant le témoignage de votre esprit de dévouement,  en 30 ans, votre association n’a connu que deux présidents : Jean Pierre Hanryon et Jean Louis Péchiné.

Je souhaite les remercier et leur affirmer que la municipalité et moi-même sommes conscients de la chance et de l’opportunité d’abriter sur notre ville une association comme la vôtre.
Pour vos 30 ans au service du lien entre les Sénonais, j’ai le plaisir de remettre la médaille de la ville à votre association.

 

mardi 13 novembre 2012

Remise des prix du concours communal de fleurissement


Traditionnelle,  cette cérémonie met à l’honneur le savoir-faire et le bon goût de nos concitoyens.
Vous participez tous à l’embellissement de notre ville.  
La ville multiplie les initiatives pour l’amélioration du cadre de vie. Le fleurissement des balcons, des façades, des commerces et des jardins participent à l’apaisement de nos lieux de vie, comme par exemple les jardins partagés  dans le quartier des Champs-Plaisants.
 La ville porte une attention particulière aux fleurissements et poursuit ses investissements :
-         La rue d’Alsace-Lorraine va recevoir prochainement des bacs, des jardinières et des mâts fleuris.
-         Dans le cadre de son aménagement, la rue de Général de Gaulle recevra elle aussi des aménagements permettant l’embellissement.
-         Nous avons la chance de bénéficier d’espaces verts, de parcs et jardins de qualité, la ville continue à développer ces espaces prisés des Sénonais et des touristes : extension du parc du moulin à tan, coulée verte …

Je conclurai par un proverbe africain qui rappelle que tous les fleurissements qui sont récompensées ce soir sont le fruit de la patience et de la passion des jardiniers :
« On ne tire pas sur une fleur pour la faire pousser. On l’arrose et on la regarde grandir... …….. patiemment. »

lundi 12 novembre 2012

Cérémonie de commémoration du 11 novembre


Mesdames et Messieurs les Elus,

Messieurs les Présidents d’Association d’anciens combattants,

résistants et déportés,

Messieurs les porte-drapeaux,

Mesdames et Messieux les représentants des autorités civiles,

militaires et religieuses,

Mesdames et Messieurs

Chers collégiens et lycéens,


Nous commémorons aujourd’hui l’armistice de 1918 qui mit fin à un conflit militaire qui provoqua plus de morts et causa plus de destructions matérielles que toute autre guerre auparavant.
A mon tour, et comme beaucoup d’élèves de nos collèges et lycées, je me suis à nouveau plongé dans la lecture des lettres de Poilus. Et, c’est celle d’Eugène, un poilu qui fut victime de la folie meurtrière de cette époque que j’ai souhaité porter à votre connaissance.
Ce dernier écrit, en 1917, à sa chère Léonie afin qu’elle apprenne la vérité sur sa mort à venir. Je cite :  « ….. on ne supporte plus les sacrifices inutiles, les mensonges de l’état-major. …. La semaine dernière, le régiment entier n’a pas voulu sortir une nouvelle fois de la tranchée, nous avons refusé de continuer à attaquer mais pas de défendre… J’ai été condamné à passer en conseil de guerre exceptionnel, sans aucun recours possible. La sentence est tombée : je vais être fusillé pour l’exemple, demain, avec six de mes camarades, pour refus d’obtempérer. En nous exécutant, nos supérieurs ont pour objectif d’aider les combattants à retrouver le goût de l’obéissance, je ne crois pas qu’ils y parviendront. »
Eugène confie plus loin dans sa lettre que peut-être, un jour, la mémoire des poilus fusillés pour l’exemple puisse être réhabilitée.
Il est dommage que ce dernier n’ait pu avoir connaissance du geste héroïque du Général Charles Lanrezac, qui sauva son armée en août 1914, lors de la bataille de Charleroi, en faisant reculer ses 270 000 hommes malgré l’avis contraire du reste de l’Etat-major. (Le 3 septembre de la même année, ce dernier était limogé.)
En 1930, le plus célèbre de nos militaire, le Général De Gaulle, alors chef de bataillon rendait hommage à ce haut gradé, et stratège reconnu, de l’armée française dans la Revue militaire française en ces termes : « Ceux qui accomplirent quelque chose de grand durent souvent passer outre aux apparences d’une fausse discipline. »
Aussi, en ce 11 novembre, je souhaitais évoquer avec vous le souvenir de tous ces hommes, pour que leur sacrifice ne soit pas vain.
Dans le cadre de  cette célébration nationale de la fin de la Grande Guerre en l’honneur des héros tombés pour la France, j’ai aussi souhaité évoquer le cas de ces soldats et de ces officiers, trop peu souvent cités, qui participent de notre histoire collective. Je tenais à leur rendre hommage.
Je n’oublierai pas bien sûr ces millions de jeunes gens partis défendre leur patrie et qui, au détour d’un bosquet, au moment de sortir d’une tranchée ou en allant chercher l’un de leurs camarades blessés sur le champ de bataille, furent fauchés dans leur élan héroïque et leur jeunesse : 1 millions 400 soldats, forces vives de la nation, qui ne retrouvèrent jamais le chemin de leur foyer. Nous devons les honorer en nous rappelant leur sacrifice.
Depuis la première guerre mondiale, ce sont malheureusement les populations civiles qui, de plus en plus, sont les victimes désignés de ce mépris de la condition humaine : il y eut plus de civils tués durant la seconde guerre mondiale que de militaires. Gardons à l’esprit cette réalité qui caractérise les conflits modernes.
L’an prochain, cela fera 100 ans que débutèrent des hostilités entre les nations d’un même continent,  entrainant l’Europe puis le Monde dans un cycle de deux guerres plus meurtrières et sauvages l’une que l’autre.
Vous l’aurez compris, la commémoration de l’armistice de 1918 passe avant tout pour moi par un devoir de mémoire pour ensuite pouvoir évoquer le temps de la paix retrouvé.
Je conclurai donc ce discours par une citation de Jean Jaurès dont l’engagement allait toujours dans le sens de la préservation de la paix : « L’humanité est maudite si pour faire preuve de courage, elle est condamnée à tuer éternellement. »

 

Accueil des nouveaux arrivants


Comme je l’avais écrit dans l’édito de la brochure des AVF qui vous a été distribuée,  je suis heureux  de vous accueillir dans les Grands Salons de l’Hôtel de Ville pour  cette  traditionnelle « cérémonie d’accueil ».
Je tiens à remercier de nouveau AVF Sens qui  perpétue, depuis de très nombreuses années déjà, une tradition de l’hospitalité à laquelle le conseil municipal et moi-même sommes très attachés.
Plus que jamais, les actions organisées par l’association Accueil des Villes Françaises participent à faire de Sens une ville où il fait bon vivre ensemble.
Grâce à AVF Sens, vous allez rapidement découvrir toutes les potentialités qu’offrent notre cité :  un riche patrimoine historique comme peut en témoigner la vue imprenable sur la cathédrale, un milieu associatif riche de centaines d’associations, c’est l’un des plus étoffés et dynamiques de notre département, une vie culturelle de qualité avec de nombreux spectacles  gratuits. Rien que pour 2011, les Sénonais ont pu assister aux concerts gratuits des forbans, de Grumpo Compay Secundo, Archimède et pour les amateurs de danses un spectacle de la compagnie d’Alonzo King…parmi tant d’autres.
Nous pouvons aussi nous enorgueillir de posséder l’une des dernières Grandes foires ouvertes de France qui accueille durant 5 jours près de 200 000 visiteurs.
Notre ville porte de nombreux projets, dont certain en cours d’achèvement, gage du dynamisme économique de notre cité : l’aménagement des berges de l’Yonne, le projet de plateforme Multimodale sur le quartier de la gare, l’Eco Parc….

Enfin, si vous le souhaitez, les Conseils de quartier vous permettront de vous impliquer dans la vie de votre quartier. Ces conseils sont des lieux citoyens de concertation et de participation où vous pouvez réfléchir avec nous à l'avenir de notre ville. Ils sont véritablement le lieu d'une démocratie participative de proximité qui vous offre la possibilité de connaître nos projets politiques. Les réunions des Conseils de quartier sont bien évidemment publiques et nous vous invitons à venir y assister.

Au nom du conseil municipal,  je vous souhaite donc la bienvenue à Sens.