vendredi 27 juillet 2012

Communiqué de presse : Je suis outré, mais pas surpris

C’est une histoire sinistre, celle de la Communauté de Communes du Sénonais tellement mal pilotée qu’elle a fini par s’écraser sur le mur vers lequel la conduisaient ceux qui la géraient, à commencer par son président, le maire UMP de Saint-Clément, Gilles Pirman.

C’est la chronique du désastre annoncé d’une institution que ceux censés la diriger n’ont pas voulu voir venir, malgré les très nombreuses mises en garde des élus de Sens et de Rosoy.

Ceux qui ont profité de la campagne pour les législatives le 11 avril dernier pour nous accuser de nous livrer à un petit jeu de politique politicienne parce que nous avions refusé de voter le budget primitif vont désormais devoir s’expliquer. Et assumer, s’ils en ont le courage, leurs responsabilités.

Car l’heure est grave à la Communauté de Communes du Sénonais. Parmi les délibérations inscrites à l’ordre du jour de la séance du 31 juillet, le conseil de communauté devra en effet se prononcer sur une rectification du budget primitif, validé le 11 avril dernier, contre lequel j’avais voté, comme les élus de Sens et de Rosoy, ainsi que sur les incidences sur la fiscalité locale.

Si nous avons voté contre ce budget le 11 avril dernier, ce n’est pas parce qu’il était présenté par les amis de Marie-Louise Fort, l’une de mes adversaires aux élections législatives, comme nous en avait honteusement accusé M. Pirman (L’Yonne Républicaine du 13 avril 2012). C’est parce qu’il était mauvais. Très mauvais.

Oui, Dominique Lapôtre, ma première adjointe, avait raison de parler « d’incurie » après une analyse sérieuse du budget présenté. Oui, nous avions vu juste en estimant, comme l’a relaté L’Yonne-Républicaine, que « les ressources ne permettraient pas de rembourser les emprunts ».

Alertée par le Préfet de l’Yonne, la chambre régionale des comptes a constaté que le budget primitif pour 2012 n’a pas été voté « en équilibre réel » et propose des mesures très sévères pour y parvenir.

Un certain nombre d’investissements doivent être ajournés, comme la phase II de la déviation sud de Sens, la participation aux travaux du port de Gron, l’aménagement de la Ballastière ou l’acquisition de bacs pour la collecte des ordures. La liste est longue. Les préconisations de la chambre régionale des comptes impliquent aussi un enterrement de première classe pour la salle de spectacle et tant d'autres projets. Quelle honte et quel désaveu pour l’équipe de Gilles Pirman !

Mais ce serrage de ceinture ne suffira pas à joindre les deux bouts. Et pour Gilles Pirman, ce sont les impôts des contribuables de la Communauté de Communes du Sénonais qui vont gonfler pour combler ses errements, puisqu’il propose une augmentation de 23 % de la fiscalité directe locale.  

Je demande donc au président Gilles Pirman de se rapprocher de la députée UMP qu’il a contribué, par ses mensonges, à faire réélire à l’Assemblée nationale, pour qu'elle lui vienne en aide. Parce qu’après le temps des promesses, il est temps pour Marie-Louise Fort de passer aux actes, auprès des services de l’Etat par exemple, pour tenter de réparer les énormes erreurs commises lors de sa présidence à la Communauté de Communes du Sénonais, erreurs jamais corrigées par ses successeurs et amis de l'UMP.

En attendant, la Communauté de Communes serait bien inspirée de changer son slogan actuel : « Osons l’avenir ». Oser, c’est bien, mais seulement quand on en a les moyens. Gilles Pirman, lui, nous a servi : « Plombons l’avenir ».

A titre personnel, je regrette amèrement que le bon sens ne l’ait pas emporté sur les promesses aussi farfelues qu’irraisonnées, le 11 avril dernier. Tous ceux qui ont voté le budget ce jour-là étaient aveuglés par leurs considérations partisanes. A aucun moment, ils n’ont pensé à l’intérêt général. Je suis outré de la situation catastrophique qui nous est imposée, mais je ne suis pas surpris. Nous avions formulé toutes les mises en garde que le bon sens élémentaire imposait.

mercredi 18 juillet 2012

POT REPUBLICAIN

Mesdames, Messieurs les élus,
Mesdames, Messieurs les Présidents d’associations,
Mesdames, Mesdemoiselles, Messieurs,


Quel bonheur de vous voir aussi nombreux en ce jour de fête nationale !
Soyez tous remerciés d’être aux côtés de tous les patriotes, aux côtés de tous les Républicains, qui aux quatre coins de France, d’Outre-mer et du monde, célèbrent en ce même jour, notre bien commun, notre bien le plus précieux : la République !

Elle vit en chacun de vous, en chacun de nous, et elle a besoin de votre foi en elle, elle a besoin de votre présence, de votre attachement, elle nécessite aussi votre sens du Devoir, pour se sentir vivante ! Pour se sentir forte et capable de relever les immenses défis qui se présentent à elle ! Et votre présence aujourd’hui est le témoignage de cette vitalité, de cet attachement viscéral à ce bien commun synonyme de liberté et de progrès !

Le 14 juillet 1789, le Peuple de Paris prenait la prison de la Bastille ! Elle était le symbole de tous les arbitraires, de toutes les oppressions et de toutes les injustices. Elle signifiait la fin de la servitude et l’avènement du citoyen libre ! Cet événement annonçait donc la fin d’un régime et l’avènement d’un autre : La République Française… Sa devise, devenue officielle en 1848, tient en trois mots essentiels pour nous tous : « Liberté, Égalité, Fraternité »

Il n’existe pas de référence plus précieuse que ces trois valeurs, universelles et indissociables. Car à elle seule, la fraternité ne suffit pas à constituer une communauté politique. Dans ses formes extrêmes, elle peut induire des replis communautaires autour d’une même idéologie ou d’un même fanatisme. De même, sans la fraternité pourtant, qui leur donne leur humanité, la liberté et l’égalité ne suffisent pas non plus à établir la citoyenneté.

Commémorer 223 ans après le 14 juillet 1789, c’est ainsi dire notre attachement à la Déclaration des Droits de l’Homme et du Citoyen, c’est aussi célébrer l’Abolition des privilèges ! C’est dire enfin notre attachement à la République qui vit le jour en 1792.

A côté des rencontres comme le grand prix de Karting de la Ville de Sens, viendra le traditionnel feu d’artifice suivi des bals populaires sur la bien nommée « Place de la République » et les jardins de l’Orangerie.

Je vous propose de partager maintenant le verre de l’amitié républicaine.

jeudi 12 juillet 2012

BIENVENUE A LAGON DU CHATEAU


Carte d’identité :
Nom : Lagon du château
13 ans
Race : Ardennais
Mensurations : 900kg et 1.70 m au garot
Contexte : Le cheval de trait a été choisi dans le cadre d’un renouvellement de véhicule.

L’Ardenais, un patrimoine national
L'Ardennais est une des races de chevaux de trait les plus anciennes de France historiquement élevé dans la région des Ardennes qui lui a donné son nom, et par extension dans tout le quart nord-est de la France, mais aussi en Belgique et au Luxembourg.
L'évolution de la race a beaucoup été conditionnée par les besoins de la guerre mais aussi de l'agriculture. Connu et mentionné depuis l'Antiquité romaine où il sert à la remonte des armées, l'Ardennais devient jusqu'au début du XIXe siècle l'une des meilleures races de chevaux de selle et de trait léger pour la traction du matériel d'artillerie militaire. Sous l'Empire napoléonien, ils sont réputés pour avoir survécu à la campagne de Russie. Pendant la Première Guerre mondiale, l'Ardennais de trait est très demandé pour tirer les chariots d'artillerie. Son calme et sa tolérance aux travaux difficiles, combinée à sa nature active et flexible, en font un cheval idéal pour cette tâche.

À la fin du XIXe siècle, l'Ardennais est croisé avec des percherons, des traits belges, des Pur-Sang et des traits du Nord afin de le rendre plus léger et de l'adapter aux nouvelles exigences de l'agriculture et des travaux forestiers. Ces croisements se poursuivent jusqu'à la Première Guerre mondiale et entraînent une augmentation de la taille de la race qui devient plus osseuse, plus étoffée, plus puissante, et donc plus susceptible de travailler les terres lourdes des grandes exploitations de l'Est de la France.
Dans la France de l’après-guerre, ces vaillants chevaux sont délaissés au profit des tractions mécaniques devenues plus rentables. La mécanisation va sonner  le déclin de cette race. Cette dernière doit son salut au renouveau de l’équitation de loisir et de travail dans les années 1990. Il s’en est fallu de peu pour que la race de ce cheval ne disparaisse à jamais.  D’aucuns s’accorde à reconnaitre l'Ardennais comme  l'un des meilleurs chevaux de trait du monde.

Aujourd’hui : Le cheval de trait a le vent en poupe auprès des collectivités.
Une vingtaine de ville en France ont fait le choix de la traction hippomobile. Après Cluny, Macon, Saulieu, Sens est la quatrième ville en Bourgogne à faire appel au cheval de trait. Les chevaux remplacent camions, bus et tracteurs : Quadrille, une Ardennaise arrose les fleurs à Lampertheim (bas-Rhin), Rodin, un trait poitevin, nettoie les plages à l’île de Ré, Olivia du Bio, une percheronne, ramasse les cartons d’entreprises de Thury-Harcourt (Calvados)  et  depuis peu, un Ardennais, Lagon du Château, ramasse les déchets verts à Sens.
Selon l’association Hippotese (Société hippomobile de technologie et d’expérimentation du sud Est),  un cheval  (achat, harnais, entretien) coûte 9400 euros par an, contre 13700 pour un camion classique et 22800 euros pour un camion électrique (coût qui tient compte de l’amortissement du matériel). Le bilan carbone est deux fois plus faible. Aussi ce projet s’inscrit-il dans la volonté de la municipalité d’engager la ville dans une dynamique de développement durable. L’utilisation du cheval pour l’entretien de nos espaces verts est aussi le gage d’une meilleure préservation de notre patrimoine environnemental.
Plus que la rentabilité du cheval – il semble cependant que cela soit le cas-  c’est l’impact sociétal qui est bénéfique. Les nombreuses réactions lors de la mise en ligne sur le Facebook de la ville des photos de notre cheval cantonnier attestent de la sympathie de la population pour cet animal. Gageons que ce dernier ne tarde pas à devenir une mascotte de notre ville.


Coût du projet : 25 300 €
Achat du cheval : 1500 €
Petit matériel d’entretien et matériels liés aux soins : 1000 €
Matériel d’harnachement pour le trait : 3200 €
Matériel hippomobile
Avant train : 3900 €
Remorque porte conteneur : 2600 €
Outil de sarclage : 3500 €
Infrastructures pour le cheval
Achat et installation  du box en bois (sous le « Baltard ») : 4200 €
Abri pré : 3700€
Clôture et matériel de pâture : 1700 €
Le pré est situé sur la nouvelle extension sud du parc du Moulin à tan.

mardi 3 juillet 2012

Inauguration de l’exposition Michel BOHBOT de l’art aux livres

Après une exposition à Nice, sa ville d’adoption, en 2007, puis au Musée et à la Médiathèque de Montbéliard, ainsi qu’à la Médiathèque d’Issy-les-Moulineaux en 2011, les livres écrits par Michel Bohbot sont proposés aux Musées de Sens, dans une présentation toujours enrichie.

Michel Bohbot est un voisin qui s’ancre en Sénonais, entre deux séjours dans ces pays lointains où le conduisent à la fois ses obligations professionnelles et son inlassable curiosité.
Profitant de cette proximité, de nombreuses collaborations ont eu lieu à Sens, depuis Art postal, Art posté à la Bibliothèque municipale en 2007, jusqu’à la grande exposition Arts premiers. Collection Michel Bohbot. Découvrir. Ressentir. Partager au Musée en 2008, qui a attiré un public nombreux et avide de dépaysement.

L’exposition De l’art aux livres présentée à l’Orangerie pendant cet été 2012 est bien différente, mais illustre toujours la même personnalité, aussi sensible à l’art qu’à l’écriture. On y verra une importante sélection des livres imprimés, des ouvrages de bibliophilie et des livres d’artistes que Michel Bohbot a réalisés depuis des années en complicité avec des artistes tant en France qu’à l’étranger. Ce sont plus de trois cents ouvrages qui sont ainsi offerts aux visiteurs, et à travers ces œuvres, les personnalités diverses, multiples, pleines de surprises des nombreux créateurs qu’il rencontre. Il faut parler au présent, car Michel Bohbot ne cesse de parcourir les ateliers, de traquer par l’écriture - souvent poétique -, le mystère de la création, de proposer à ses amis peintres, plasticiens ou sculpteurs ces « livres à quatre mains », comme il les appelle, en tirage unique, ce qui en fait l’originalité et la rareté.

En découvrant les richesses de cette exposition, la curiosité du visiteur sera toujours en éveil, passant d’un mouvement pictural à un autre (Figuration narrative, Abstraction lyrique…), d’un format monumental à un petit livre se dépliant « à la chinoise », d’un papier classique aux textures les plus insolites.

lundi 2 juillet 2012

Fête de fin d'année de la crèche des Champs Plaisants

Mesdames et Messieurs les élus,
Madame la directrice de la Crèche,
Mesdames les puéricultrices et aides-puéricultrices,
Chers parents et enfants,

C’est toujours avec un grand plaisir que je me rends dans ce lieu qui accueille régulièrement ou occasionnellement un peu plus de 200 enfants. Lorsque  l’on rapproche ce chiffre de celui de 570 familles qui bénéficient d’un accueil pour leur enfant à Sens, nous sommes aujourd’hui au sein d’une structure de toute première importance pour notre ville.  Bien que discrète, cette dernière n’en est pas moins très dynamique, comme le prouve la longue liste des activités auxquelles participent les enfants tout aux long de l’année. Je vais vous épargner l’énumération de toutes ces  animations- vraiment nombreuses- mais je souhaite saluer la volonté d’ouverture et de partage  - entre autres avec les ainés du club du sourire - que vous insufflez dans chacune des activités proposés aux enfants. Tout autant, je tiens à souligner votre esprit innovant comme l’illustre la venue, hier, de la ferme itinérante.
Un grand merci donc aux 30 agents municipaux (y compris les 4 jeunes en apprentissage) et à leur directrice Martine MERAT pour leur investissement auprès des enfants et de leur famille. Cet endroit est à votre image : chaleureux, douillet et sécurisant.

Je n’insisterai jamais assez sur l’importance d’un tel équipement dans ce quartier de la ville. Je sais que les familles qui fréquentent cette structure sont majoritairement sénonaises et principalement du quartier.

Je souhaite juste rappeler que dès le début du mandat, la municipalité s’est appliquée à renforcer les moyens pour la garde des enfants et ce, malgré les augmentations d’effectifs. Les capacités des crèches municipales et des haltes garderies ont été augmentées de 10 %, grâce au multi accueil et à l’adaptation des horaires. Aujourd’hui, Sens peut s'enorgueillir d'être une des rares villes de France qui n'ont plus de listes d'attente pour les crèches.

Maintenant il est temps de profiter de ce temps de cette fête.
Je vous souhaite à tous et à toute une bonne soirée.

Réunion du CCAS

Mieux connaître et mesurer les besoins sociaux des Sénonais :
-         Mise en œuvre d’une ABS ou analyse des besoins sociaux sur l’année 2012 et connaître entre autre les besoins des Sénonais en termes de :
o       Personnes âgées et handicap
o       Politique jeunesse
o       Carte scolaire
-         Mise en place d’un observatoire social municipal pour ajuster les moyens en fonction des besoins et disposer d’un outil d’aide à la décision pour les cadres et les élus, et ce dès 2013.
-         Labelliser les réponses proposées aux séniors avec la démarche « Bien vieillir vivre ensemble »
-         Evaluer l’efficience de nos actions municipales y compris dans le champ social afin d’optimiser l’argent public et surtout d’apporter les meilleurs services possibles aux habitants.

Poursuite de la professionnalisation du CCAS et mise en place d’un organigramme plus adapté :
Nous avons déjà procédé à nombre de recrutements ces dernières années dont :
-          Des assistantes sociales et conseillères ESF :
o        une assistante sociale dédiée aux problèmes liés au logement.
o       deux conseillères ESF pour la réussite éducative.
-         Un cadre de service social diplômé d’Etat à la tête de l’action sociale du CCAS qui devient aujourd’hui cadre A et directrice adjointe du CCAS en charge de l’action sociale.

-         Un cadre de santé en  gériatrie qui en tant que directrice adjointe du CCAS porte le « Bien vieillir vivre ensemble ».
-         Une animatrice territoriale de santé à la tête de notre Maison de Promotion de la Santé.
-         Un cadre de développement social local en charge de l’ABS et futur porteur de l’observatoire social municipal.
-         Un animateur diplômé pour le « Bien vieillir vivre ensemble »
-         Un agent de maîtrise  responsable technique et logistique.
-         Une maison du logement incluse dans le pôle logement du CCAS et en lien étroit avec le cabinet.

Des moyens supplémentaires à hauteur de nos ambitions :
-         Six nouveaux bureaux neufs livrés en avril 2012.
-         De nouveaux mobiliers pour la grande salle de réunion.
-         Une seconde salle de réunion en cours de livraison, des bureaux de permanences supplémentaires.
o       Et donc de meilleures conditions de travail pour chacun.
-         A venir, en fin d’année une amélioration de l’accueil et de l’accessibilité du CCAS (rampe d’accès, porte d’entrée, salle d’attente et bureau de permanence MDPH…).
-         Un minibus aménagé handicap livré depuis le début de l’année 2012, ce qui libère un véhicule Kangoo pour les autres activités du CCAS.
-         Deux futurs véhicules neufs pour le portage de repas entre fin 2012 et 2013. Ce qui là aussi libèrera les deux  anciens véhicules qui pourront être réaffectés.
-         Une revalorisation des primes et compléments de salaires pour chaque agent du CCAS comme pour ceux de la ville.

-         Un budget du CCAS en augmentation constante ces dernières années alors que les autres services municipaux voient leurs budgets contenus.

En lien avec ces investissements massifs de notre Collectivité vers le CCAS :
-         avec l’équipe municipale,
-         avec le Conseil d’administration du CCAS.
-         je sais pouvoir compter au quotidien  sur une implication sans faille de chacun de vous afin que les résultats des actions menées soient à la hauteur de nos attentes et surtout de celles des Sénonais les plus fragiles, et je vous en remercie par avance.


Je terminerai en vous souhaitant d’excellents congés d’été, et vous invite à partager le verre de l’amitié.