jeudi 3 mai 2012

MARIE LOUISE FORT EGALE A ELLE MEME

«La vérité sur les 300 000 € accordés par l’État au commerce local»

Avec mon équipe municipale et notamment Francine Weecksteen, mon adjointe chargée du commerce, je me félicite de l’obtention de la subvention de 300 000 € qui vient d’être accordée par l’État aux commerces du centre-ville au titre de l’année 2012.
Cette subvention servira à financer la rénovation du marché ...couvert, des opérations en cours comme le stationnement, mais aussi le recrutement d’un manager du centre-ville.
Cette enveloppe vient s’ajouter aux sommes déjà attribuées par les autres partenaires investis sur ce dossier : la Communauté de communes du Sénonais, la Chambre de commerce et d’industrie de l’Yonne, Chambre de Métiers et de l'Artisanat de l'Yonne, l’Association des commerçants du centre-ville et, bien entendu, la Ville de Sens, initiatrice et principale contributrice. Sur trois ans, la Ville de Sens s’est engagée à verser près de la moitié des 5 millions d’euros réunis.

Cette subvention de 300 000 euros constitue donc une très bonne nouvelle de plus pour le commerce de proximité, que je défends depuis le début de mon mandat, et pour les Sénonais, qui, comme moi, sont attachés au cœur de leur cité.
L’octroi de cette subvention récompense d’abord le travail remarquable mené par mon équipe et les services municipaux, à qui je veux rendre un hommage appuyé. Contrairement à ce que Marie-Louise Fort veut faire croire, on n’obtient pas 300 000 € de l’État d’un coup de baguette magique ou en claquant des doigts.

Qu’est-ce que le FISAC ?
Le Fisac (Fonds d'intervention pour les services, l'artisanat et le commerce) est un fonds alimenté par des taxes versées par la grande distribution. Son but est d’aider à préserver ou à développer les très petites entreprises dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. L’État est chargé de répartir ce fonds en fonction des dossiers qu’il reçoit. Comme l’a indiqué Francine Weecksteen à L’Yonne-Républicaine ce lundi, les informations que nous avions recueillies auprès du Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie faisaient état d’un dossier convaincant.

Comment obtient-on le FISAC ?
C’est un long processus que tous les maires de Sens connaissent puisqu’ils ont tous tenté, lors de leur mandat, d’obtenir un fonds FISAC. Ce fut le cas de Jean Cordillot, qui était parvenu à ses fins dans les années 90. Ce fut aussi le cas de Marie-Louise Fort qui a tenté de l’obtenir. Mais elle se garde bien de le rappeler. Et pour cause : elle avait échoué dans son entreprise.
En ce qui me concerne, j’ai, avec le soutien efficace de mon équipe, présenté le dossier à Dijon, qui l’a validé. Notre dossier est ensuite « remonté » jusqu’au secrétaire d’État chargé du Commerce, qui nous a donc octroyé 300 000 euros de subvention la semaine dernière.

Pour expliquer notre réussite, là où Marie Louise Fort avait échoué, il faut se souvenir d’un centre-ville qu’elle avait mis à feu et à sang, d’un dossier compliqué, celui de la rénovation de la Grande-Rue, qu’elle n’avait pas eu le courage de régler, des relations conflictuelles entre les Commerçants, qu’elle avait été incapable de pacifier. C’est aussi parce que nous avons affronté et réglé ces problèmes que les partenaires de l’opération, rassurés, ont accepté d’avancer à nos côtés.

MLF vole au secours d’un succès annoncé…
Non, notre députée sortante n’a pas obtenu près de 300 000 euros de subvention de l’État pour le commerce de centre-ville qu’elle a abandonné quand elle en avait la charge. Mais, comme elle en a la fâcheuse habitude, Marie-Louise Fort, à l’image des coucous, fait son nid dans celui des autres.
Dans ce dossier, la députée UMP n’a cherché à défendre que ses intérêts. Son influence se limite à la gentille dédicace de Frédéric Lefebvre, UMP et secrétaire d’État pour encore une semaine, qui lui a donné la primeur de la bonne nouvelle, opportunément à une semaine du second tour de l’élection présidentielle. Mais, cette bonne nouvelle n’est que le résultat du très bon dossier préparé par les services de la Mairie de Sens.

Comment ne pas réagir face à tant de mauvaise foi, de mensonges, de manipulations ? Contrairement à ce qu’elle affirme à la presse locale, notre députée s’est bien gardée de m’informer de cette bonne nouvelle. Elle a seulement averti les médias locaux et Patrick Mouton, le coprésident des Enseignes du Sénonais, qui a raison de se réjouir de cette information.
Fidèle à son penchant naturel, Marie-Louise Fort s’est précipitée pour servir le plat sur la table, en s’auto-décernant les mérites d’une réussite pour laquelle elle n’y était encore pour rien, sans se soucier des petites mains qui s’activaient aux fourneaux. Certes, Marie-Louise Fort nous y avait habitués, mais ce n’est pas très élégant de s’attribuer le travail des autres. Mais l’élégance n’est pas sa marque de fabrique.

Finalement, je ne suis d’accord avec elle que sur un seul point : les Sénonais veulent une ville dynamique. C’est notamment pour cette raison qu’ils m’ont porté à la mairie de Sens.

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