lundi 14 mai 2012

ALLIANCE RURALE ET URBAINE POUR L'EMPLOI

http://www.lyonne.fr/yonne/actualite/pays/senonais/2012/05/11/le-futur-hyper-de-sens-offre-une-vitrine-au-chanvre-1165256.html

Exemple concrêt ou j'ai pu allier développement durable, écologie, réindustrialisation, alliance agriculture et industrie, au service des emplois agricoles, industriels et de service.
Le nord de l'Yonne accueille la Plateforme Nationale de Structuration des Filiaires Professionnelles des Matèriaux Biosourcés.
Avec autant de projets et de réalisations à la clé.

jeudi 3 mai 2012

MARIE LOUISE FORT EGALE A ELLE MEME

«La vérité sur les 300 000 € accordés par l’État au commerce local»

Avec mon équipe municipale et notamment Francine Weecksteen, mon adjointe chargée du commerce, je me félicite de l’obtention de la subvention de 300 000 € qui vient d’être accordée par l’État aux commerces du centre-ville au titre de l’année 2012.
Cette subvention servira à financer la rénovation du marché ...couvert, des opérations en cours comme le stationnement, mais aussi le recrutement d’un manager du centre-ville.
Cette enveloppe vient s’ajouter aux sommes déjà attribuées par les autres partenaires investis sur ce dossier : la Communauté de communes du Sénonais, la Chambre de commerce et d’industrie de l’Yonne, Chambre de Métiers et de l'Artisanat de l'Yonne, l’Association des commerçants du centre-ville et, bien entendu, la Ville de Sens, initiatrice et principale contributrice. Sur trois ans, la Ville de Sens s’est engagée à verser près de la moitié des 5 millions d’euros réunis.

Cette subvention de 300 000 euros constitue donc une très bonne nouvelle de plus pour le commerce de proximité, que je défends depuis le début de mon mandat, et pour les Sénonais, qui, comme moi, sont attachés au cœur de leur cité.
L’octroi de cette subvention récompense d’abord le travail remarquable mené par mon équipe et les services municipaux, à qui je veux rendre un hommage appuyé. Contrairement à ce que Marie-Louise Fort veut faire croire, on n’obtient pas 300 000 € de l’État d’un coup de baguette magique ou en claquant des doigts.

Qu’est-ce que le FISAC ?
Le Fisac (Fonds d'intervention pour les services, l'artisanat et le commerce) est un fonds alimenté par des taxes versées par la grande distribution. Son but est d’aider à préserver ou à développer les très petites entreprises dans les quartiers prioritaires de la politique de la ville. L’État est chargé de répartir ce fonds en fonction des dossiers qu’il reçoit. Comme l’a indiqué Francine Weecksteen à L’Yonne-Républicaine ce lundi, les informations que nous avions recueillies auprès du Ministère de l’Économie, des Finances et de l’Industrie faisaient état d’un dossier convaincant.

Comment obtient-on le FISAC ?
C’est un long processus que tous les maires de Sens connaissent puisqu’ils ont tous tenté, lors de leur mandat, d’obtenir un fonds FISAC. Ce fut le cas de Jean Cordillot, qui était parvenu à ses fins dans les années 90. Ce fut aussi le cas de Marie-Louise Fort qui a tenté de l’obtenir. Mais elle se garde bien de le rappeler. Et pour cause : elle avait échoué dans son entreprise.
En ce qui me concerne, j’ai, avec le soutien efficace de mon équipe, présenté le dossier à Dijon, qui l’a validé. Notre dossier est ensuite « remonté » jusqu’au secrétaire d’État chargé du Commerce, qui nous a donc octroyé 300 000 euros de subvention la semaine dernière.

Pour expliquer notre réussite, là où Marie Louise Fort avait échoué, il faut se souvenir d’un centre-ville qu’elle avait mis à feu et à sang, d’un dossier compliqué, celui de la rénovation de la Grande-Rue, qu’elle n’avait pas eu le courage de régler, des relations conflictuelles entre les Commerçants, qu’elle avait été incapable de pacifier. C’est aussi parce que nous avons affronté et réglé ces problèmes que les partenaires de l’opération, rassurés, ont accepté d’avancer à nos côtés.

MLF vole au secours d’un succès annoncé…
Non, notre députée sortante n’a pas obtenu près de 300 000 euros de subvention de l’État pour le commerce de centre-ville qu’elle a abandonné quand elle en avait la charge. Mais, comme elle en a la fâcheuse habitude, Marie-Louise Fort, à l’image des coucous, fait son nid dans celui des autres.
Dans ce dossier, la députée UMP n’a cherché à défendre que ses intérêts. Son influence se limite à la gentille dédicace de Frédéric Lefebvre, UMP et secrétaire d’État pour encore une semaine, qui lui a donné la primeur de la bonne nouvelle, opportunément à une semaine du second tour de l’élection présidentielle. Mais, cette bonne nouvelle n’est que le résultat du très bon dossier préparé par les services de la Mairie de Sens.

Comment ne pas réagir face à tant de mauvaise foi, de mensonges, de manipulations ? Contrairement à ce qu’elle affirme à la presse locale, notre députée s’est bien gardée de m’informer de cette bonne nouvelle. Elle a seulement averti les médias locaux et Patrick Mouton, le coprésident des Enseignes du Sénonais, qui a raison de se réjouir de cette information.
Fidèle à son penchant naturel, Marie-Louise Fort s’est précipitée pour servir le plat sur la table, en s’auto-décernant les mérites d’une réussite pour laquelle elle n’y était encore pour rien, sans se soucier des petites mains qui s’activaient aux fourneaux. Certes, Marie-Louise Fort nous y avait habitués, mais ce n’est pas très élégant de s’attribuer le travail des autres. Mais l’élégance n’est pas sa marque de fabrique.

Finalement, je ne suis d’accord avec elle que sur un seul point : les Sénonais veulent une ville dynamique. C’est notamment pour cette raison qu’ils m’ont porté à la mairie de Sens.

mardi 1 mai 2012

DÉPLOIEMENT DU TRÈS HAUT DÉBIT DANS L'YONNE



Marie-Louise Fort a récemment posé une question à ‘Assemblée Nationale à M. Eric Besson, ministre auprès du ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, chargé de l'industrie, de l'énergie et de l'économie numérique, sur les problématiques de financement du déploiement du très haut débit (THD) dans le nord de l'Yonne. En synthèse la question était la suivante :
« Les opérateurs privés déploient le THD à Sens. Mais, contrairement à l'exemple d'Auxerre et de son agglomération, les autres membres de la communauté de communes du sénonais ne pourront pas profiter de cette infrastructure : c'est le cas en particulier des zones industrielles qui génèrent 8 000 emplois. Parallèlement, le conseil général de l'Yonne avait défini un schéma départemental d'aménagement numérique prévoyant de couvrir progressivement l'ensemble des zones d'activité économique. Le conseil général s'était ainsi engagé à hauteur de 500 000 euros dans le contrat de redynamisation de site de défense de Joigny. L'État avait quant à lui proposé de doubler cette somme grâce au FEDER, le fonds européen de développement régional, pour connecter la pépinière jovinienne. Toutefois, le programme national très haut débit semble restreindre les possibilités de mener à bien ce projet. »
Bien entendu la réponse du ministre a été des plus sibyllines. En voici un extrait :
" Le déploiement du très haut débit sur l'ensemble de notre territoire constitue un enjeu économique et social majeur pour notre pays. Le très haut débit favorisera le développement économique de nos territoires. Il y apportera une nouvelle génération de services, pour l'information, la culture, la santé, l'éducation ou encore le divertissement.
Le Président de la République a fixé un objectif ambitieux : 100 % des Français devront bénéficier d'une couverture en très haut débit d'ici à 2025 et, dès 2020, ce devra être le cas pour 70 % d'entre eux. Pour tenir cet engagement, le programme national très haut débit mobilise 2 milliards d'euros des investissements d'avenir. Ce programme compte deux piliers principaux.
Premièrement, il repose sur les déploiements des opérateurs privés. Les opérateurs se sont engagés à raccorder, en dix ans, 57 % des ménages français à la fibre optique. Plus de 3 400 communes sont concernées en France, dont, dans votre département, la commune de Sens et la communauté d'agglomération de l'Auxerrois.
Deuxièmement, il s'appuie sur les déploiements des collectivités locales dans les zones dites de carence de l'initiative privée. Le Gouvernement a mis en place, depuis le 27 juillet 2011, un premier guichet de subventions de 900 millions d'euros, ouvert à toutes les collectivités territoriales qui s'inscrivent dans un schéma directeur d'aménagement numérique du territoire, de niveau départemental ou régional.
Enfin, le programme national très haut débit n'est pas exclusif d'autres dispositifs de soutien, notamment d'aides communautaires. La possibilité de financement par le FEDER du site de défense de Joigny n'est donc aucunement restreinte par ce programme."
"En clair, madame la députée, nous sommes à votre disposition pour étudier les conditions dans lesquelles l'État pourrait faciliter ce développement. Nous disposons de plusieurs moyens pour agir, soit par l'intermédiaire des opérateurs privés, soit en utilisant les outils de financement publics. En l'espèce, il revient aux élus locaux de transmettre un dossier que nous sommes tout à fait disposés à étudier avec la plus grande bienveillance. "
Effectivement, on ne peut pas être plus clair. Le ministre Eric Besson, n’entend rien faire de plus pour notre territoire. Et renvoie Madame la députée à d'éventuelles réunions de travail. Elles ne se tiendront jamais. On ne compte plus sur Marie Louise Fort ni sur un gouvernement de droite pour le développement du THD dans le Nord de l’Yonne, territoire situé à une heure de Paris.
La fibre optique peut être considérée comme l'un des fondements de l'économie numérique de demain. Le développement de nouveaux usages et services numériques va se traduire par une demande croissante en débit. On estime que le volume de données transitant dans les réseaux va être multiplié par cinq dans les quatre prochaines années. En une seule connexion pourront être cumulés plusieurs terminaux (ordinateur fixe ou portable, télévision, smartphone, tablette) et plusieurs services : Internet avec diffusion Wifi, télévision HD (avec des fonctionnalités telles que la 3D, la multidiffusion de programmes en temps réel ou la télévision sociale), la visioconférence, les jeux en ligne ou la téléphonie illimitée.
En plein boom numérique, la France peut-elle se permettre de prendre du retard dans le très haut débit ? Rater le virage de la fibre optique et du très haut débit reviendrait à briser la dynamique de développement et d'adoption de nouveaux usages et services numériques, dont on connait pourtant l'effet en termes de croissance et d'emploi. Malheureusement, trop d'opérateurs continuent à survaloriser l'ADSL. Pour ces derniers, le déploiement de la fibre optique peut attendre. Ainsi pour l'Institut de l'audiovisuel et des télécoms en Europe (Idate), la France prend du retard dans le développement des infrastructures très haut débit. L'Idate, qui a réalisé une étude pour le Centre d'analyse stratégique , montre que la France ne comptait que 655 000 foyers abonnés à la fibre optique fin 2011, soit 2% des abonnements à Internet. Or 5,9 millions de foyers sont pourtant raccordables.
Mais Eric Besson se fiche de cette réalité. Il laisse aux opérateurs privés toute l’initiative au préjudice de notre avenir. Si je souhaite que notre département, comme le département de la Manche ou ceux de la région Auvergne s’empare de cette question et y consacre les fonds nécessaires, ce qu’il n’a pas décidé à ce jour, je compte davantage sur le futur gouvernement de gauche pour qu’enfin le développement du Très Haut Débit devienne une question réellement prise en compte. Je défendrai ardemment cette question afin que notre territoire du Nord de l’Yonne soit intégré rapidement dans le plan de déploiement du THD. Vous pouvez compter sur moi.