jeudi 15 mars 2012

SCANDALEUX, MERITE VRAIMENT CLARIFICATION



Lors du meeting d’Arnaud Montebourg, le mardi 13 mars à Paron, le monsieur Loyal de la soirée s’est permis de présenter Nicolas Soret comme un candidat soutenu par le PRG.
Voilà ce qu’on appelle un mensonge public caracterisé.
Je tiens donc à préciser le contexte sur la 3ème circonscription de l’Yonne, Sens Joigny.
Suite aux primaires citoyennes organisées par le PS et le PRG qui ont vu la victoire de François Hollande, ce dernier est désormais le candidat du PS et du PRG à l’élection présidentielle.
C’est mon candidat, celui que j’ai d’ailleurs soutenu au second tour des primaires (contrairement à Nicolas Soret).
Pour les législatives, aucun accord sur une candidature unique n’a pu voir le jour, conséquence de la nouvelle ambition de Nicolas Soret, qui a balayé les accords passés auparavant entre les deux Partis.
Nous avons désormais, sur notre circonscription, ce qu’on appelle une primaire autorisée entre un candidat investi par le PS et un candidat investi par le PRG, tous deux derrière le candidat François Hollande ………. avec le risque évident que le nouveau venu provoque un second tour FN/UMP aux législatives.

lundi 5 mars 2012

QUI VEUT LA PEAU DU FISAC ?

Bref rappel : à l'issue d'un long travail partenarial mairie/enseignes du sénonais/investisseurs, ces derniers doteront lesdites enseignes de 150 000 euros pour au moins 3 ans.
La nouvelle équipe municipale élue en 2008 a permis la création des enseignes en vue de fédérer les commerçants, a doté leur association de 20 000 euros par an jusqu'en 2011, de 15 000 euros en 2012, première année de dotation de 150 000 euros.
Mais qu'arrive-t-il donc à Monsieur Mouton, au moment ou le but devait être atteint au travers d'un Fonds d'Intervention pour lEs Services, l'Artisanat et le Commerce (FISAC) d'un montant total de 5 000 000 d'euros (5 millions).
Je pose la question : qui a- t-il rencontré, qui le manipule, est-t-il un homme sous influence ?

dimanche 4 mars 2012

DEVELOPPEMENT DE LA FILIAIRE CHANVRE DANS L'YONNE

Le salon de l'agriculture touche à sa fin. Une agriculture très structurée dans notre pays à travers ses syndicats, ses chambres consulaires, son mouvement mutualiste et bancaire, sa presse, ses relais et ses élus. Sans compter la charge historique, affective, environnementale, sanitaire ou symbolique portée par l'ensemble des actifs de la profession et de toute la part de notre société en proximité.
Mais cette profession s'est segmentée et dans le nord de l'Yonne grenier à blé ancestral fan ilien, règne l'industrie céréalière dont les soucis relèvent surtout de la prévision et de l'accompagnement de la politique agricole commune ici, mais surtout à Paris pour préparer Bruxelles en 2013.
Les problèmes de revenus cèdent ici le pas à quelques variantes techniques liées au fait qu'il y aura toujours 15 quintaux à l'hectare de production en moins dans le pays d'Othe par rapport au Gâtinais ou la Bassée. Seules les exploitations agricoles de plus de 200 hectares voient leur nombre augmenter.
Alors, quoi faire ou quoi dire ?
Avec Dominique Lapôtre vice présidente PRG en charge du développement durable à la région Bourgogne, nous avons porté l'installation de la filière professionnelle des matèriaux biossourcés dans le nord de l'Yonne en partenariat avec la Chambre d'agriculture et dans le cadre du Grenelle 2 de l'environnement. En offrant des débouchés concrets à la filière chanvre dont l'intérêt est d'associer circuits courts et utilité dans les plans d'assolement avec réduction des intrants et de l'irriguation.
L'agriculture s'intègre dans l'ensemble des responsabilités réciproques entre urbanité et ruralité.

jeudi 1 mars 2012

MA REPONSE ETAIT LA SUIVANTE

L'Yonne Républicaine a pu interroger divers politiques locaux quant à savoir comment lutter efficacement contre la toxicomanie. Vous pourrez lire dans l'édition de ce jour les réponses d'Henriat (Modem), Delion (PG), Ferrand (FN), Fort (UMP), Soret (PS), Lancelot (EELV).
Secrétaire National du PRG et maire de Sens, ma réponse était la suivante:
La toxicomanie est cette dépendance individuelle à une substance légale comme l'alcool ou illégale à l'origine d'une économie parallèle. Prévenir la ségrégation spatiale sociale est l'obligation morale du responsable politique national ou local. Dans le cadre d'une prévention primaire sociétale qui concentre les moyens dans l'accompagnement des jeunes enfants et de leur famille autour des modes de garde, de la scolarité, de l'accompagement périscolaire et des actions sportives, de loisirs, culturelles ou citoyennes comme outils puissants d'intégration des jeunes dans notre société.
Viennent ensuite les mesures de mise en réseau de tous les acteurs (prévention, répression, réinssertion ou réparation) autour de cas individuels et plus généralement vis à vis de faits de société prédisposant aux conduites addictives comme la mode conviviale de la Chicha ou le "Binge drinking" des collègiens. Prévention secondaire pour les individus et leurs familles incluant le partage des expèriences des associations dédiées (anciens alcooliques, familles d'alcoolique, familles de schizophrène, réseau de santé mentale...).
Concrètement, création en 2011 à Sens d'une Maison de la prévention, de l'éducation thérapeutique, dont la coordonatrice fluidifie les mises en réseau en soutien d'un CLSPD actif et d'un tissu associatif dédié que nous renforçons.