mardi 17 mai 2011

MENACE SUR LES REGIES D'EAU POTABLE DANS L'YONNE

Aujourd’hui, la Ville de Sens gère son eau potable en régie avec ses propres agents et ses propres moyens financiers. A Sens, le prix de l’eau est très inférieur à celui de la moyenne nationale malgré l’importance des investissements de modernisation réalisés.

Demain, à côté de la réforme de l’intercommunalité, on voudrait nous imposer de rentrer dans un syndicat intercommunal qui passerait de 46 à 63 communes, dont 41 % de la population serait de Sens et 55 % issue des communes de notre EPCI jusqu’ici également en régie. Ce syndicat a affermé l’eau à un groupe privé depuis plusieurs années et paie l’eau 40 % plus cher qu’à Sens.

Quelles sont les conséquences directes ?
-faute de représentation démographique et démocratique, Sens-agglomération ultra-majoritaire en financements et population ne pourra plus décider pour son eau potable. Avec 41 % de la population du syndicat, la ville obtiendrait 1,58 % des voix en assemblée générale.
-Sens devra abandonner sa régie (quid des personnels) ?
-Sens devra s’aligner sur un prix moyen de l’eau forcément beaucoup plus élevé.

Sous couvert de mutualisation des moyens, on livre au secteur privé des territoires trop vastes et hétéroclites ingérables par des élus dépourvus au passage de tout pouvoir.

Face à ce déni de démocratie en contradiction avec la représentativité républicaine, je n’écarte aucun recours juridique qui m’apparaîtrait opportun.

Parce que je ne céderai rien face à une telle aberration, j’irai jusqu’au bout du combat en créant un collectif de défense des régies d’eau potable dans lequel des élus sont d’ores et déjà prêts à s’inscrire.




lundi 16 mai 2011

AU DELA DU CHOC DES INFORMATIONS NEW-YORKAISES

Au-delà du choc des informations new-yorkaises à propos de DSK, quelles seront ou pourront être les conséquences ? Quelles conduites préconiser ?
Quelques certitudes, avec des chefs de parti qui doivent assurer l'unité au sein de leur formation, dans une période qui sera nécessairement propice aux turbulences. Cela vaut particulièrement pour Martine Aubry qui aura certainement à gérer un « combat des chefs » plus débridé qu'initialement prévu.
Mais cela vaudra également pour Jean-Luc Mélenchon au parti de gauche, Pierre Laurent au parti communiste, Cécile Duflot chez les écologistes, Jean-Pierre Chevènement chez les citoyens. Cela est déjà le cas pour Jean-Michel Baylet à la tête du parti radical de gauche.
Un conseil, le maintien d'une primaire partisanne ne pourra pas valoriser l'unité du parti socialiste. Il est possible même d'en redouter l'effet destructeur après l'affaire DSK. Il semble logique de proposer enfin une primaire de la gauche, de toute la gauche qui pourrait s'incarner dans une candidature de gouvernement. Étant entendu que le PC et le PG convoleront en justes noces au premier tour de l'élection présidentielle.
Une conviction, que les partis ne s'adressent plus à eux-mêmes mais se concentrent sur un dialogue et l'écoute avec l'ensemble des Français. Cela prévaudra pour l'ensemble des responsables politiques mais ce conseil est particulièrement appuyé envers nos collègues socialistes, car leur parti a un rôle pivot évident.
Alors, si les faits reprochés DSK devaient contenir ne serait-ce qu'une part de vérité, l'ensemble des formations politiques de gauche pourraient encore être en mesure de ne pas désespérer ceux qui aimeraient les porter aux affaires en 2012.

mercredi 11 mai 2011

DECLARATIONS DE WAUQUIEZ : L’UMP EST " COUPEE DES REALITES "

Les propositions fantaisistes de Laurent Wauquiez sur le plafonnement des minimas sociaux et sur les contreparties à apporter au RSA montrent une nouvelle fois à quel point l’UMP est coupée des réalités que vivent nos concitoyens et dans l’improvisation permanente.
On attendrait du gouvernement qu’il avance des propositions pour aider les allocataires des minimas sociaux à revenir vers l’emploi ou pour favoriser l’autonomie des jeunes par exemple. Au lieu de cela il lance une nouvelle fois une polémique stérile.
Après les étrangers, après les musulmans, ce sont les "pauvres" qui sont donnés en pâture à la vindicte populaire pour masquer les échecs sociaux et économiques de Sarkozy.