J'ai préféré retirer l'article précèdent mis en ligne accidentellement de ma tablette. Non pas que ce qui était écrit y-fût faux , bien au contraire puisque cela reprenait exclusivement les articles de presse exposant les points de vue de certains candidats. J'y-évoquai les attaques politiques publiques relatées par les médias vis à vis de notre action municipale passée. Exclusivement.
Mais tels des moutons de Panurge, il semble bien que certains en faisaient une interprétation erronée propice à la manipulation.
J'ai décidé de ne pas prendre part au débat politique actuel, que cela soit clair.
Mais je ne puis accepter le mensonge qui ne devrait pas faire partie de la boite à outils des candidats maires de Sens.
Que les oreilles du sortant que je suis puissent siffler, quoi de plus naturel en période électorale. Mais le révisionnisme et le mensonge concernant notre bilan passé, ne sont pas tolérables.
Alors bon jeu, politique à tous, mais à bon entendeur, salut !
Le blog politique de Daniel Paris
Blog d'analyse politique et de commentaire de l'actualité par le maire de la ville de Sens (parti Radical de gauche), Yonne.
mardi 28 janvier 2014
mardi 14 janvier 2014
JE NE SERAI PAS CANDIDAT AUX ELECTIONS MUNICIPALES A SENS
http://bourgogne.france3.fr/2014/01/14/yonne-daniel-paris-ne-se-representera-pas-aux-municipales-sens-394597.html
Mesdames, Messieurs, chers Amis
Mesdames, Messieurs, chers Amis
Je veux en premier lieu présenter, à chacune et à chacun d’entre vous, mes meilleurs vœux pour cette nouvelle année : la santé pour vous et vos proches et la réussite dans ce que vous entreprendrez en 2014
J'ai décidé de ne pas solliciter le suffrage universel lors des élections municipales de mars 2014, à Sens.
Cette décision a été difficile à prendre. Mais, je crois, du moins je l’espère, qu’elle participera à ramener de la sérénité dans un paysage politique local qui a été trop chahuté ces derniers temps. Dans l’intérêt des Sénonaises et des Sénonais, je souhaite d’ailleurs plein succès pour l’équipe qui me succédera à la tête de la municipalité.
Je tiens à saluer le travail accompli par les femmes et les hommes de nos services municipaux, par l'équipe municipale que j’ai eu l’honneur de conduire durant presque six années. En particulier, le redressement financier de la ville qui a été spectaculaire comme l'atteste le rapport de la Chambre Régionale des Comptes en date du 12 juin 2013. Pour éviter toute instrumentalisation, je me tiendrai en retrait de cette campagne électorale des municipales.
Né à Sens, vivant à Sens, travaillant à Sens, mon seul parti est celui de notre territoire et de ses habitants. Un mandat électif comme celui de Maire permet d'être au service d'un territoire. Mais, il existe bien d'autres façons d'être utile à notre collectivité et au bien-être de ses habitants.
Ainsi, j'ai décidé de créer un think tank ou laboratoire d’idées au service du Sénonais. Son ambition est de fédérer toutes les énergies, toutes les compétences, tous les savoir-faire, d'où qu'ils viennent afin de formuler des propositions concrètes et accessibles qui favoriseront le développement et le rayonnement de notre territoire.
Une nouvelle fois, je vous remercie de votre confiance. J’espère sincèrement vous retrouver prochainement pour construire ensemble l’outil de réflexion dont notre territoire a besoin.
Très cordialement à vous.
Daniel PARIS
jeudi 19 décembre 2013
FISCALITE INTERCOMMUNALE DU SENONAIS : + 50% EN 2 ANS DANS L'INDIFFERENCE
INTERVENTION DE DOMINIQUE
LAPÔTRE AU CONSEIL MUNICIPAL DU 17/12/2013
Je voudrais revenir sur ce
qui vient de se passer à la Communauté des Communes du Sénonais (CCS) où j’ai assisté aux deux dernières séances :
celle consacrée au Débat d’Orientation Budgétaire, puis celle consacrée au vote
du budget.
Comme vous le savez, notre
ville est désormais représentée dans l’assemblée communautaire par de nouveaux
délégués, qui, avec l’aide de l’UMP, ont pris la place que nous y occupions
depuis 5 ans. Fort heureusement, dans la prochaine municipalité ce genre de
manipulation ne pourra plus avoir lieu, les délégués étant désignés lors du
scrutin par les électeurs.
Ces deux séances du conseil
de la CCS ont été très instructives
Sur la forme d’abord : il
semblerait que le nouveau maire de Sens ait pleinement intégré le côté
intérimaire de sa fonction, je ne l’ai pas entendu intervenir une seule fois,
il n’a rien à dire.
Quant au 2ème Vice
Président représentant la ville de Sens, Christophe Ben Ali, il n’a tout
simplement pas jugé bon d’assister au Débat d’Orientation Budgétaire (DOB), étape que
n’importe quel élu devrait juger très importante dans la vie d’une collectivité
et donc se faire un devoir de ne pas manquer. Il n’était pas là.
Il y avait vraiment beaucoup
à dire lors de ces deux séances, lorsqu’on avait la chance d’y siéger, en tant
que conseiller communautaire.
Beaucoup à dire pour éviter
que la CCS ne s’embourbe dans un marasme financier que les contribuables vont
payer cash
Un DOB totalement illégal
puisqu’il ne parlait ni de la fiscalité, ni de l’apport financier des nouvelles
communes entrantes.
Un budget insincère et
financièrement désastreux, avec des charges qui augmentent deux fois plus vite
que les recettes, (en deux ans 64% d’augmentation des charges générales !
17% d’augmentation des charges de personnel !)
Les charges augmentent deux
fois plus vite que les recettes, malgré la disparition de la contribution au
Syndicat Départemental d'Incendie et de Secours (SDIS), qui serait transférée aux communes, sans
aucun transfert de fiscalité en parallèle
Cette contribution, de 2,5
M€, qui disparaît équivaut à près du tiers du produit fiscal de la CCS ; c’est
donc une augmentation fiscale déguisée de près de 30% -ce qui fait 50% en 2
ans- que les conseillers communautaires devaient voter.
Comme ce tour de passe-passe digne
de Robert Houdin ne devrait pas s’opérer, pour des raisons légales évidentes, c’est
bien une augmentation nominale des impôts qui se prépare.
Mais, on l’aura compris, tout
l’objet de faire voter ce simulacre de budget si tôt était de laisser passer
les élections pour faire cette annonce.
J’avais lu dans le journal,
au lendemain de la nomination des nouveaux délégués de Sens à la CCS, que la
ville et la CCS allaient enfin « travailler ensemble ».
Ce concept m’a beaucoup fait
sourire.
« Travailler ensemble »
au camouflage fiscal n’a rien d’une avancée dans la gestion de cette
collectivité, à l’époque nous cherchions à travailler POUR les Sénonais.
Mais visiblement la lune de
miel de Michel Fourré et Christophe Ben Ali avec l’UMP se poursuit.
Ils ont voté cet incroyable
budget, sans se préoccuper une seconde de l’avenir fiscal qu’il signifie pour
leurs concitoyens.
Il serait bon que les élus
qui ont fait leur putsch pour prendre la mairie, se ressaisissent, qu’ils
arrêtent de faire des ronds de jambe à l’UMP et qu’ils se mettent au travail
Vous nous représentez à la
CCS, vous avez été nommés par cette assemblée, vous nous devez des comptes et
vous devez des comptes aux habitants sur votre comportement et sur votre
travail, qui consiste à analyser un minimum les délibérations que le président
Pirman présente au vote et à stopper un véritable délire de dépenses.
dimanche 8 décembre 2013
L'ARGENT PUBLIC N'EST A PERSONNE, N'EST-CE PAS ?
S’il y a une collectivité vers laquelle tous les yeux
devraient se tourner en ce moment, non pas pour s’ébaubir, mais pour analyser
la situation réelle, c’est bien la Communauté de Communes du Sénonais (CCS).
En digne émule de Nicolas Sarkozy et de Marie-Louise Fort, Gilles
Pirman emmène les comptes vers le rouge flamboyant. Et avec la méthode :
un vote du budget en hyper accéléré, quelques jours seulement après un Débat
d’Orientation Budgétaire à classer dans les annales du flou artistique.
Gilles Pirman a eu l’aplomb, en 2012, d’accuser ceux qui
avaient pris le thermomètre, pour montrer l’ampleur des déficits qu’il avait
accumulé, d’être responsable de la hausse des taux d’imposition (+23%). N’ayant
donc aucun reproche à se faire, il s’apprête à reproduire allégrement (et
impunément ?) ses erreurs de gestion, simples à résumer : aucune
maîtrise des dépenses.
A l’examen du projet de budget pour 2014, la CCS est
exsangue : malgré la hausse de la fiscalité de 23% en 2012 -plus d’un
million de recettes supplémentaires par an-, malgré l’apport supplémentaire de
2,5 million en fiscalité et en dotations grâce à l’entrée des nouvelles
communes, ce budget n’est équilibré que grâce au transfert vers les communes de
la contribution au SDIS (service incendie), cette diminution de charges n’autorisant
dans ces circonstances, vous l’aurez compris, aucun transfert de fiscalité vers
lesdites communes.
Mais il se trouve que la CCS n’est pas près de transférer la
contribution du SDIS aux communes car elle détient historiquement la compétence
incendie et secours, ce que Monsieur Pirman ne devrait tout de même pas
ignorer.
Conclusion ?
mercredi 11 septembre 2013
NOUVELLE ALLIANCE MAJORITAIRE A SENS : POURQUOI AUGMENTER DE 10% SES INDEMNITES ?
"On arrive avec cette délibération à l’heure de vérité.
On avait bien compris que ce qui vous intéressait dans votre
putsch c’était de récupérer vos indemnités.
Certes mais que de contradictions : la crise vous
autorisait en juillet dernier à demander une forte diminution des indemnités de
l’équipe en place.
Aujourd’hui, la crise semble résolue, du moins à Sens,
puisque, cette fois pour votre équipe, vous proposez rien moins qu’une
augmentation de 7% par rapport aux indemnités du maire et des adjoints.
Les Sénonais en difficulté qui sont le fond de commerce de
vos discours à longueur de conseil, sans que l’on comprenne bien ce que vous
faîtes pour eux, apprécieront cette évolution que rien ne justifie, à moins que
ce soit un niveau de compétence ou une capacité de travail que nous
n’aurions pas notés ?
Je pense qu’il faut être cohérent, logique et juste.
Pour les quelques mois qui restent, je vous propose de
revoir votre copie et de nous proposer à un prochain conseil quelque chose de plus
en adéquation avec vos discours, autant pour les élus qui sont ici que pour les
Sénonais."
Voici le discours des élus d'opposition qui a dissuadé les élus UMP d'accorder cette augmentation aux élus de droite UDI et des proches du 1er fédéral socialiste de l'Yonne qui constituent la nouvelle majorité à Sens.
Daniel Paris, conseiller municipal d'opposition
lundi 2 septembre 2013
VOTE UMP EN FAVEUR D'UN PROCHE DU 1er FEDERAL PS DE L'YONNE : REACTIONS...
Après une longue période de
déstabilisation, de désinformation, aboutissant à la démission de Daniel Paris,
voici venu le temps du dénouement, avec
l’élection d’un nouveau maire, Michel Fourré.
Michel Fourré, trop clairement
élu grâce aux voix de Claude Vivier et de l’UMP, voilà enfin révélé au grand
jour le sens du psychodrame joué au conseil municipal depuis le début du
printemps : éliminer de la scène électorale de 2014 une équipe qui, en
réalisant ses projets, était en route pour les prochaines élections.
Le vote à bulletin secret a autorisé
certains à faire le contraire de ce qu’ils avaient annoncé et à ne pas
affronter leurs responsabilités. Mais les comptes sont là. Ainsi est écartée
Francine Weecksteen, qui était à
l’évidence une candidate très crédible pour assumer les fonctions de maire
jusqu’à la fin de ce mandat et pouvait inquiéter ceux qui regardent déjà vers
les prochaines municipales.
Quant aux accusations encore
proférées à ce dernier conseil sur nos projets qui auraient mis en péril le budget
de la ville, il est très regrettable qu’un organe de presse ait pris à son
compte de telles contre vérités. L’apaisement que prônent les journaux locaux
devrait s’appliquer à eux-mêmes en gardant le sens de la mesure et en évitant
le parti pris.
Ce sont cinq ans de travail
dans tous les domaines pour améliorer cette ville qui ont été brutalement
interrompus avec, ironie de l’histoire, une recherche immédiate, toute honte
bue, du nouvel exécutif Fourré pour tenter de s’attacher les compétences de l’équipe
qu’ils ont voulu démolir.
Nul doute que les Sénonais
sauront se souvenir de ce 30 août et de l’attitude scandaleuse de ceux qui un
jour prochain brigueront leurs suffrages, sans avoir assumé au grand jour le
choix du maire qu’ils ont fait pour la ville.
Dans toute cette affaire, il y aura eu les exécutants,
dont certains bien inconscients, et puis ceux qui tirent les ficelles : un
théâtre de marionnettes où les auteurs metteurs en scène se moquent totalement de
l’intérêt du public.
Dominique Lapôtre, Alexandra Lenain, Marie-Paule
Chappuit
Conseillères municipales
dimanche 1 septembre 2013
BIG BANG MUNICIPAL ET NOUVELLE MAJORITE
COMMUNIQUE
DE PRESSE
Depuis le
vendredi 30 août, les sénonais ont un nouveau maire. Michel Fourré a-t-il osé
fêter sa victoire, celle des petits arrangements minables qui font tant pour le
discrédit de la politique auprès de nos concitoyens ? Je l’ai dit et répété ces derniers mois, les élus issus de partis
traditionnels l’UMP, l’UDI et le PS n’ont jamais supporté qu’un candidat
indépendant d’esprit, issu d’une famille plus modeste que la leur, le PRG en
l’occurrence, leur emprunte ce qu’ils considéraient comme leur jouet, la mairie
de Sens.
Fous de
rage, aveuglés par leur désir brûlant d’assouvir leurs ambitions personnelles,
quitte à mettre le développement de la ville en péril, ils ont donc été
capables de bloquer le budget, puis de s’allier contre nature, pour récupérer
leur joujou plus tôt que prévu. Personne n’est dupe de leur manœuvre, qu’ils
n’ont même pas le courage de reconnaître. Est-elle si honteuse ?
Les
chiffres, eux, sont indiscutables. Les élus de l’UMP avaient juré qu’ils ne
prendraient pas part au vote. Certains d’entre eux ont pourtant voté en faveur
de Michel Fourré, comme les élus de l’UDI d’ailleurs. Pourquoi n’assument-ils
pas publiquement ce choix ? Estiment-ils n’avoir aucun compte
à rendre aux sénonais ? On n’arrête pas le progrès. Nous
voici donc revenus au temps de la quatrième république où le président était
élu par le parlement...
Qu’on ne s’y
trompe pas. Ce n’est pas un homme aigri qui a rédigé ces lignes. Au contraire.
Une extrême sérénité m’habite désormais, tant la mascarade jouée vendredi soir a
réhabilité mon action et mon équipe. J’ai dénoncé toutes ces tentatives de
déstabilisation dont j’ai été l’objet et l’on m’a fait passer pour le
paranoïaque que je ne suis pas. J’ai pris des coups mais j’ai fait front,
persuadé que l’intérêt de Sens et des sénonais passait bien avant les querelles
ridicules dans lesquelles on a voulu m’entraîner.
Placé dans
l’impossibilité d’assumer mes fonctions, confronté aux blocages intempestifs et
irraisonnés de l’opposition de droite et surtout de gauche qui s’était
constituée, je n’ai pensé une fois de plus qu’aux sénonais et j’ai donc pris
mes responsabilités en démissionnant de mon poste de maire, quand d’autres qui
se reconnaîtront luttaient pour défendre leurs petites prérogatives, leurs indemnités
d’élus et les avantages qui s’y rattachent.
Pendant des
mois, l’opposition a voulu faire croire que c’est ma personnalité qui
dérangeait. Trop autoritaire, trop fantaisiste, trop ceci, trop cela… Mes amis
et moi avons proposé Francine Weecksteen comme relais jusqu’aux prochaines
élections du printemps prochain. Aucune de nos treize voix ne lui a manqué. Au
second tour, celle de Marie-Noëlle Lehodey se serait également portée sur son
nom. Mais il n’y a pas eu besoin de second tour en raison des petites combines
que chacun connaît désormais.
Michel
Fourré qui a fait son entrée au Conseil municipal de notre ville en profitant
du succès de la liste que je défendais en mars 2008, est un maire sans aucune
légitimité, qui ne dispose d’aucune marge de manœuvre pour appliquer une
politique. Sa position plus que fragile ne présage rien de bon pour Sens et les
sénonais ces prochains mois, j’en ai bien peur.
Fidèle à mes
engagements, j’ai appliqué mon programme et mes idées. Bien entendu, je n’ai
pas tout bien fait. J’ai notamment commis des erreurs de casting. Mais le bilan
de mon équipe est bon. Et je n’ai aucune difficulté à me regarder dans une
glace. Désormais, c’est dans un autre rôle, celui de conseiller municipal, que
je vais m’intéresser à la vie de notre Cité. Je préfère largement être à ma
place qu’à celle de Michel Fourré, ses amis d’hier et ceux d’aujourd’hui qui,
soyons en certains, ne le seront déjà plus demain.
Daniel Paris
conseiller municipal d'opposition
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